L’homéopathie, un art en mouvement (2023)

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Depuis mes premières granules, en passant par les nombreuses controverses (déremboursement, mémoire de l’eau, souches interdites ou altérées, …) j’ai toujours été fasciné par l’art de l’homéopathie.  Personnellement j’ai pu faire l’expérience de changement mentaux, émotionnels et physiques engendrés par certaines doses, comme de l’absence d’évolution (réelle ou juste ressentie). J’ai pu voir des pros bien établis se casser les dents sur mes problèmes comme d’autres, aux logiques étranges et aux moyens de diagnostiques ahurissant trouver du premier coup la substance de choc. Pas de doute pour moi quant à l’efficacité de cette approche, faut il encore trouver le bon remède. Et là, même l’homéopathie s’est construite avec une rigueur scientifique, cette détermination relève à mon avis de l’art, une sorte d’alchimie entre les capacités analytique du mental et l’inspiration provenant de l’intuition ou d’ailleurs.

C’est ma vision mais il faut avouer que beaucoup de médecins homéopathes fonctionnent sur un paradigme emprunté à la médecine classique (je me débarrasse du symptôme X avec la substance Y). S’ils obtiennent généralement de bons résultats sur tout un lot de problèmes communs, dès qu’ils se penchent sur des problématiques mentales/émotionnelles, des situations plus chronique, ou plus exotiques, cette approche montre vite ses limites. 

De Didier Grandgeorge à Rajan Sankaran en passant par Jacques Lamothe et Jean Elmiger, j’ai adoré lire les ouvrages sur cet art, que ce soit pour en comprendre la théorie comme pour m’émerveiller devant les comptes rendus de leurs essais pour trouver la substance la plus adaptée.

Malgré les centaines d’heures à étudier la question, je ne suis qu’un amateur et je me garderai bien de déterminer la substance adéquate pour le problème d’une personne par les seules forces de mes connaissances et de ma réflexion. Pourtant pendant les quinze ou vingt dernières années à force de lecture, de tests et d’échanges j’ai progressivement développé une approche qui me semblait aussi pertinente que tirée par les cheveux : détermination au pendule de ou des substances , de leur dilution, et de la fréquence de leur prise puis téléchargement de l’information dans le corps de la personne à soigner par une simple déclaration d’intention (ceci dit ce genre de conclusion est limite inévitable quand vous étudiez la radiesthésie et la radionique). 

J’ai eu des résultats très variables, de nombreux ploufs mais aussi des changements tellement marqués qu’il n’est pas question de mettre ça sur le compte de placébo ou de coïncidence…. toute fois , trop de ploufs !

Mon approche aussi idiosyncratique soit elle n’est pas unique ou profondément originale, et il se trouve que dans son livre “HomSham” , le médecin homéopathe belge Eduard Van Den Bogaert, propose la même chose mais en mieux. Il pratique cet art thérapeutique depuis plus de vingt ans et a donc pu suivre l’évolution de centaines de patients. À ça s’ajoute une grande curiosité, une connaissance étendue des recherches faites par ses collègues qu’ils aient écrit ou non, donc pour son homéopathie shamanique il a quelque chose d’un peu plus substantiel à offrir.    

Personnellement, après m’être basé pendant de nombreuses années sur des répertoires homéopathiques et autres matières médicales pour avoir une liste de remèdes dans laquelle trouver CELUI qui était le plus adapté pour le problème du jour, j’ai fini par trouver une liste de vibrations utilisées par un de ces appareils de diagnostiques et soins vibratoires, coûtant un bras et qui avait fleuri chez bon nombres de naturopathes au début de la première décennie des années 2000. Ces machines ont une banque de données de vibrations/ information liée à la plupart des remèdes homéopathiques classiques mais aussi provenant d’autres approches comme les elixirs floraux et autre.  

Le Dr Eduard Van Den Bogaert

Pour comprendre les développements décrits dans son livre, il est bon de revenir en arrière sur quelques bases, bases qui vont clarifier dans quelle mesure l’homéopathie est un art. 

grosso modo : 

  • un remède homéopathique ressemble essentiellement à un petit globule de sucre qui si on le regardait au microscope ne contiendrait aucune molécule ou presque de la substance lui donnant son nom. C’est un remède informationnel et non chimique. L’idée c’est que chaque substance a une aura, une vibration spécifique, une information, et à travers l’utilisation de dilution et de dynamisation on peut ne garder que l’info et ainsi débarrassé des contingence physico chimique l’amplifier autant qu’on veut. On peut voir le granule comme une petite disquette, d’un point de vu chimique et physique on ne peut détecter aucune différence significative entre une disquette et une autre et pourtant chaque disquette contient une information qui lui est propre et qui peut altérer radicalement le fonctionnement de votre bon vieil ordinateur. A ce sujet je ne peux que vous conseiller le visionnage du documentaire : “Téléportation de l’ADN : Luc Montagnier défend la théorie de Benveniste sur la mémoire de l’eau” (voir lien dans la rubrique bibliographie de l’article)
  • La pharmacopée de l’homéopathie s’est construite de la manière suivante : un échantillon de population prend une substance non diluée et on note de manière détaillée les symptômes physiques , mentaux, émotionnels,et autres dont les cobayes font l’expérience. Diluée cette substance aura tendance à contrecarrer l’état dévié engendré par la substance pure, donc si on rencontre une personne présentant exactement tous ces symptômes il y a de fortes chances pour qu’en lui prescrivant le remède homéopathique associé à la bonne dilution ça la ramène vers la santé. Le problème c’est que dans l’échantillon des personnes testées, certains symptômes sont systématiques mais d’autres limités à certaines personnes du groupe, de plus généralement une personne qui consulte n’a pas exactement tous les symptômes. Agie par le même mal, son corps qui a des particularités uniques les exprimera avec quelques fioritures très personnelles. L’homéopathe doit donc s’appuyer sur une correspondance partielle ce qui rend son travail bien compliqué. Il se trouve que les symptômes d’une substance donnée ne sont pas déconnectés, au contraire ils forment une nébuleuse qui vue sous le bon angle à une forme et un sens. En prenant le temps de discuter avec le patient de ce qui le traverse au moment de la consultation, on pourra des fois voir émerger une certaine logique/corrélation qui permettra de faire une association problème remède autrement qu’en cochant des cases. En fait c’est comme si celui ci était possédé par une énergie/ sensation (Sankaran) ou encore pour prendre une métaphore moins connotée, c’est comme si il  portait des lunettes déformantes et que ce qu’il va voir à longueur de temps va changer son mental et ses émotions ce qui finira par se traduire par certaines pathologies au niveau fonctionnel et physique. Cette vision de l’homéopathie n’est pas nécessairement partagée par tous les praticiens de cet art mais pour moi ça colle parfaitement à ma manière très spiritualiste d’envisager les problèmes de la vie (physiques, émotionnels, mentaux, spirituels, relationnels, …)    
Jusqu’ici ce livre était l’opus Magnus du Dr Van Den Bogert (je recommande !)

Alors qu’apporte HomSham le livre du docteur Van Den Bogaert ? 

Déjà il est relativement tout public, il reprend l’histoire de la découverte de l’Homéopathie Samuel Hahnemann, il clarifie le vocabulaire et les différentes approches couramment utilisées, puis il s’attelle enfin à une extension passionnante du répertoire existant. Beaucoup de remèdes chimiques n’ont pas été assez testés pour permettre d’avoir une liste fiable de symptômes et encore moins de quoi voir se dégager un portrait parlant, ce qui mettait en échec l’approche traditionnelles. Ce problème est décuplé quand on intègre dans le répertoire les remèdes dont j’ignorais jusqu’ici l’existence, provenant du règne mental / virtuel / astral qui contient des idées , des musiques, des planètes et des étoiles… Il propose pour contourner ce problème deux outils : 

  • le premier est le test musculaire , sorte de dérivé de celui que l’on utilise en kinésiologie, pour trouver directement le remède dans un des cinq règnes (minéral, végétal, animal, mental ou virtuel  et … ) 
  • le second est plus compliqué. Chaque remède est un symbole de part sa forme, son nom, sa couleur, sa structure moléculaire, sa place dans la culture (quand celle ci a encore quelques liens avec le sacré) pour trouver le remède d’un problème sans test il faudra souvent avoir une intuition, ou/et de l’expérience et un esprit aussi cultivé que fort en analogie. 

Pour ma part je trouve que la gymnastique mentale de la deuxième approche est largement plus confortable après avoir trouvé le nom du remède par le test, et ainsi on peut en apprendre beaucoup sur le patient et les petites ficelles invisibles qui le manipulent. ça développe la conscience qu’il peut avoir de lui même et donc sortant de l’identification avec sa pathologie (je suis , je fais ===> il y a cette chose en moi qui me donne ce genre d’idée, me fais vivre ce genre d’émotion et me pousse à agir de cette sorte ===> alors que la pression est se relâche je peux envisager des voies alternatives) Des fois, rien que lire le nom du remède et de comprendre de quoi il retourne peut provoquer des changements immédiats.

Un autre point que je trouve appréciable dans l’approche de l’auteur c’est qu’il ne limite pas l’utilisation du test musculaire la recherche de la substance. Il s’en sert aussi pour voir si l’homéopathie est adaptée pour gérer le problème et s’il y a besoin de passer par une approche complémentaire. Plutôt que s’épuiser à passer d’un professionnel de santé à un autre accumulant échec et perte de la foi dans tous ces pros recommandés ça peut être intéressant d’utiliser la synérgie idéale, non? Il se  sert aussi du test musculaire pour trouver la dilution, ce qui tombe sous le sens, mais aussi le type de celle-ci (et oui il n’y a pas que les hahnemanniennes et les korsakoviennes !)  le mode d’administration (certaines personnes ont besoin d’autre chose que d’un téléchargement ^^)   

L’ouvrage de 416 pages ne se veut pas exhaustif, loin de là, il donne quelques bases mais ne parle pas vraiment des miasmes et du travail sur le terrain des patients. Il évoque les différents règnes et donne un exemple détaillé pour chacun d’eux. Pour avoir un répertoire complet il faudra acheter les 5 ebooks sur son site pour la “modique” somme de 80€. 

Un autre aspect m’a un peu chiffonné, il donne à Dieu beaucoup de place dans la recherche et l’efficacité des traitements alors que si ces aspects peuvent contribuer positivement dans la vie et donc la guérison du patient je ne vois pas là  d’obligation ni de corrélation. Personnellement je suis d’avis que lorsqu’on pratique des disciplines à un niveau mental, même en se remettant régulièrement en cause on finit régulièrement par valider nos propres préjugés et les hisser au niveau de règles. Comme disait Gurdjieff, l’œil seul ne peut se voir, et il est particulièrement difficile d’évaluer les préjugés sur lesquels on s’appuie pour juger. 

bibliographie

(désolé mais la plupart des livres que j’ai lu pour m’informer ne sont plus édités et les exemplaires d’occasion sont vendus à des prix délirants) 

Dr Didier Grandgeorge

Dr Jacques Lamothe

sankaran

Sensation in Homeopathy ( Brillant mais non traduit en français). Une bonne intro en français à sa pensée me semble être Homéopathie pour le monde d’aujourd’hui mais je ne l’ai pas lu

Radionique (servranx) :

numérique :

youtube : https://www.youtube.com/watch?v=CdX1Sg65cOA (il faut un VPN pour le regarder ou passer par un téléchargeur comme : https://9xbuddy.xyz/en-1bq 

un super site en français pour développer votre culture homéopathique : http://homeoint.org/