Radionique, des machines pour influencer le destin.

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Tout le monde connait l’effet placébo, où un médicament inactif va avoir des effets guérisseur car la personne qui le prend est persuadé de son efficacité. Un peu moins connu il a l’effet nocebo, où une personne persuadée d’avoir avalé du poison va se rendre malade, ou encore constaté lorsqu’une personne ayant reçu un avis médical dramatique mais erroné va mourir par ce qu’elle se croit condamné.

Après avoir nié le pouvoir de la pensée sur le corps pendant des siècles les scientifiques ont fini par l’admettre mais pour la plupart d’entre eux tout peut être traduit en réactions chimiques locales : pour le Nocebo, le stress mental pousse le corps à produire du cortisol, qui lui va avoir des effets délétères sur le corps et sa capacité à se régénérer. Il est hors de question pour eux d’y voir quelque chose de miraculeux, de spirituel, et si vous leur parlez d’un effet de notre mental sur le monde extérieur, vous êtes bon à bruler sur le bucher (ridiculisé et excommunié de la communauté scientifique).

Il y a une quarantaine d’année René Peoc’h a mené une expérience aux résultats révolutionnaires dans le cadre de sa thèse de doctorat de médecine. Il a utilisé un robot se déplaçant dans un espace fermé de manière très étrange. A la fin de chaque intervalle de temps, une nouvelle direction est sélectionnée de manière aléatoire, et le robot va la suivre jusqu’à la fin de l’intervalle. Théoriquement toutes les trajectoires sont possibles, mais les mouvements ayant tendance à se compenser globalement un tel mobile fait du surplace comme certains moucherons peuvent le faire dans la nature.

En 1930 Konrad Lorenz a développé la théorie de l’empreinte selon laquelle quand un œuf éclos le poussin va s’attacher au premier objet mobile rencontré et le prendre pour sa mère. Par la suite, pendant les premiers mois de sa vie, il va le suivre avec assiduité.

En faisant éclore un œuf à côté du mobile, et en observant ce qui se passait, encore et encore (environs 2500 poussins ont été observés) le phénomène d’empreinte semble avoir été validé mais à ça s’est ajouté un phénomène incroyable. L’attraction était réciproque, si le poussin est retenu prisonnier dans un coin de la zone de déplacement du robot, abandonné à son système de déplacement en théorie parfaitement aléatoire, celui-ci se déplaçait plus de 2,5 fois plus souvent vers le poussin que dans la direction opposée. On est loin d’une attraction à 100% mais cette disproportion est statistiquement impossible à moins que … le déplacement ne soit plus vraiment aléatoire. Le système électronique a été influencé par la présence du poussin. Dire qu’un robot dépourvu de conscience, d’état d’âme, de pensée, d’émotion ou autre s’est attaché au poussin semble aberrant, on pourra plutôt penser que le robot est influencé par le canard.

Plus tard, Peoc’h tentera des variations de son expérience. Le robot est pourvu d’un système faisant un bruit désagréable mais d’intensité modérée. Si on place dans un coin de l’espace de déplacement une personne endormie, alors le robot va avoir tendance à rejoindre le coin opposé. Comme si la personne pouvait influencer le robot pour qu’il s’éloigne même si elle n’est pas consciente.

Ces expériences sont révolutionnaires car elles semblent confirmer le rêve fou de tous les gens qui sont en contact avec leur âme d’enfants : le monde est magique et il semble à l’écoute de nos désirs.

La question qui découle naturellement de cette « validation » c’est comment utiliser le phénomène ?

La prière est aussi répandue que paradoxale elle est d’une inefficacité patentée mais le fait qu’elle ait perduré ne me semble pas dû à la seule force du conditionnement religieux. De temps en temps les prières semblent fonctionner mais est-ce une aberration statistique ou est-ce que ces réussites sont plutôt l’illustration du proverbe « même une montre cassée donne deux fois correctement l’heure durant la journée » ?

En dehors de la prière, l’homme à travers les millénaires a inventé toutes sortes de techniques pour faire plier le destin : chamanisme, sacrifices, méditations, rituels magiques, les pates de lapins et toute sortes de règles de « bien penser » comme celles proposés dans les livres de Neville Godard, Florence Scovel Shinn ou plus récemment Rhonda Byrne dans son livre « le secret » où elle révélait les lois de l’attraction.

La science positiviste occidentale a, d’après les dires de ses adorateurs, réduit en charpie ces approches et a prouvé de manière définitive leur inefficacité. Faut-il pour autant les jeter à la poubelle ?

Personnellement je pense le contraire, je suis persuadé qu’il y a quelque chose au-delà de la mécanique stérile d’un monde purement aléatoire vendu par les prêtres du bel outil devenu idéologie totalitaire.

Obstacles (ajuster l’intention)

Si on accepte de croire que nos pensées on un certain pouvoir sur le monde on se retrouve confronté au problème de l’inefficacité de celles-ci la plupart du temps. C’est comme si le monde faisait de la résistance face à nos volontés. Quand vous jouez au loto, vous avez envie de gagner, non ? Et pourtant, ça vous arrive souvent ?

Si on admet que nos pensées ont du pouvoir, il faut accepter que celles des autres en ont aussi. Il y a des milliards d’être humains sur cette terre, chacun avec une volonté qui lui est propre, et donc qui va dans une direction généralement neutre ou adverse à la vôtre. Si vous voulez gagner à l’euro million votre volonté ne va pas faire le poids en face de celles des autres joueurs et ce même si vous aviez à votre disposition un dispositif capable de la multiplier par dix, cent ou mille (sans compter sur les autres génies ayant l’idée de jouer au même jeu d’argent avec le même équipement).

Si vous voulez traverser à guet il vaut mieux le faire à un endroit où il y a moins de courant, donc si vous voulez booster vos finances, il vaudra mieux demander large que trop précis. « gagner l’euro million » étant un terrain sacrément encombré, il vaudra mieux demander à « gagner de l’argent », et laisser la vie trouver un moyen de le satisfaire (héritage, portefeuille trouvé dans la rue, augmentation de salaire, cadeau, nouveau travail, …).

Imaginons maintenant qu’il n’y a plus des milliers de personnes pour s’opposer à votre désir mais seulement une autre. Imaginons que vous postulez tous les deux pour le même travail et que vos CV sont globalement équivalents, il n’y aurait alors qu’une lutte entre deux volontés. Imaginons encore que vous sachiez tous les deux comment utiliser votre mental de manière aussi efficace (vaste sujet déjà couvert par d’autres articles). Qui va l’emporter ? Vraisemblablement celui qui a le plus de jus, par exemple en appliquant cette intention plus longuement. Est-ce que vous avez le temps et la discipline de ne penser qu’à ça ou au moins plus longtemps que votre adversaire ? Vous comprenez bien qu’une petite pensée en passant ou un petit rituel risquent de ne pas faire l’affaire.

Des fois il faut donc donner à la vie les coudées franches pour qu’elle trouve le moyen de répondre à nos attentes, d’autres fois c’est tout le contraire.

En étudiant la vie d’Hawayo Hiromi Takata, la maitre reiki qui a introduit cette discipline énergétique en occident je me suis rendu compte qu’à l’époque quand la personne était très malade, pour avoir les résultats miraculeux qu’elle mettait en avant, pendant des jours elle devait passer des heures à imposer les mains sur le souffrant. Souvent elle formait les gens de la famille de ce dernier et rapidement ils prenaient le relai et y passaient eux aussi un temps considérable. On est loin de la petite heure de reiki par semaine voire par mois comme c’est souvent pratiqué de nos jours.

Le reiki est une approche douce et englobante qui m’évoque dans notre contexte une intention vague comme « je veux aller mieux » ou « Je veux me sentir bien ». Si vous avez un cancer et qu’une partie de l’énergie de l’intention serve à détendre vos épaules nouées, ou à guérir votre pied d’athlète, ou à cicatriser votre pouce, on peut se dire qu’aussi positifs que soit ces effets, le travail énergétique engagé est quelque peu gâché. Il vaudrait mieux se mettre en mode laser, hyper concentré et travailler spécifiquement sur le problème.

Naissance de la radionique

Au sortir de l’ère industrielle, la démocratisation de l’électricité a enflammé l’imagination de biens des chercheurs. A la fin du dix neuvième siècle et au début du vingtième la recherche scientifique était bien plus riche, et toutes sortes de pistes étaient travaillées de la plus sérieuse (par rapport à notre vision moderne) à la plus saugrenue. Beaucoup de scientifiques pensaient qu’il y avait un lien entre des types d’énergies très différentes comme l’électricité et l’énergie vitale, et cette vision a informé bien des recherches et des inventions en radionique. Le but de ces aventures de la pensée étaient de trouver de nouvelles manières de diagnostiquer et de soigner les malades plutôt que d’imposer sa volonté à l’univers.

Albert Abram, généralement considéré comme le père de la radionique (moderne) était un docteur ayant vécu à cheval sur le XIX et le XXème siècle. Fortuné et créatif il a passé de nombreuses années à faire de la recherche et à créer des machines médicales. Il a en a créé une, le Reflexophone, qui permettait de faire des diagnostiques très précis sur une personne présente ou sur un échantillon sanguin sans poser la moindre question, juste en tournant les résistances variables de sa machine et en mesurant certaines réactions. Ce n’est que sur la fin de sa vie et après la mort de sa femme d’un cancer qu’il avait détecté bien avant l’apparition des premiers symptomes mais qu’il avait été incapable de soigner qu’il a développé l’Oscilloclast, sa première machine pour traiter les désordres mesurés avec son Reflexophone. Dans ces deux machines, il y a des boutons rotatifs gradués qui vont servir à caractériser l’état de la personne, et l’action que l’on cherche à effectuer que l’on retrouvera dans la plupart des machines radioniques qui seront créées par la suite. Dans toutes ces machines, l’opérateur tourne les boutons progressivement et s’arrêtera quand l’adéquation sera repérée. Pour ces premières machines Abram avait besoin au moins d’un assistant. En faisant des percussions sur des endroits clés du corps du patient (ou sur celle de son représentant quand les mesures étaient faites sur un échantillon sanguin) il pouvait entendre un changement typique de sonorité quand le bouton était enfin positionné sur la bonne graduation. Chaque pathologie donnait de manière systématique le même code numérique, ce qui permet de se servir du dispositif pour la détection des maladies avec le Reflexophone, puis pour leur remédiation avec l’Oscilloclast.

L’ossiloclast d’Abram

Par la suite les personnes qui poursuivront ses travaux trouverons des techniques moins contraignantes pour détecter la combinaison caractérisant l’état du patient. Ruth Drown, chiropracticienne de formation, a inventé à la fin des années 1920 le stick pad. C’est une surface lisse que l’on caresse avec deux doigts de manière répétée alors que de l’autre main on tourne les boutons. Quand on se trouve sur la bonne graduation les doigts vont éprouver une légère résistance, le stick, cette méthode est très efficace (bien plus que le pendule) pour effectuer la détection c’est pour cela qu’on le retrouve sur une grande partie des machines qui seront produites par la suite.

Figure particulièrement proéminente de la radionique américaine Ruth Drown a eu bien des déboires avec la justice américaine. En 1951 la cour fédérale lui a interdit de vendre ses machines hors de la californie. En 1963 les problèmes s’intensifièrent et elle était entre deux procès quand elle est morte à l’âge de 69 ans. Durant les procès elle ne su apporter la preuve de l’efficacité de son approche tant au niveau des diagnostiques que des traitements.

Ces procès n’avaient rien d’anodins et se poursuivirent après son trépas, ils aboutirent à la destruction de toutes ces machines et la radionique fut déclaré personna non grata aux états unis (en tout cas comme méthode pour traiter les gens).

Lors du procès une de ses machines fut ouverte et il fut démontré qu’il n’y avait aucun composant actif à l’intérieur, ce n’était qu’un circuit ouvert, qui une fois complété par le corps du patient faisait circuler un faible courant, et les boutons gradués n’avaient pas d’effet véritable sur la nature du courant circulant. Plus de soixante ans plus tard, quand on regarde ce que les machines radioniques ont sous le capot un constat similaire peut être fait : quelques résistances variables, quelques spirales de cuivres, éventuellement des cristaux de quartz et c’est tout.

voici les dessous d’une machine que j’ai fabriquée avec les plans proposé par Peter Radatti

Les câblages de ces machines d’un point de vue électrique/électronique ne fait pas vraiment sens. Pendant des décennies de nombreux chercheurs en radionique travaillerons de manière rigoureuse en suivant des protocoles stricts et viseront à maximiser la reproductibilité de leurs résultats, ils ont utilisé des grands mots pour gagner la grâce des scientifiques ou pour profiter de l’aura sans cesse grandissante de cette manière d’appréhender le monde. Peine perdue, d’un point de vue scientifiques les radioniciens sont quelques parts entre de doux rêveurs et des fous déconnectés de toute réalité, et des arnaqueurs de premières faisant leur beure sur le dos de patients crédules et désespérés.

En ce qui me concerne la radionique relève considérablement plus de l’occultisme que de la science. Les circuits contenus dans les différents dispositifs, n’ont pas vraiment de valeur électrique, ils sont symboliques.

D’ailleurs la machine Radionique de Galen Hieronymus (seul artisan dans ce domaine à avoir réussi à déposer un brevet aux USA) est célèbre dans le milieu pour pouvoir continuer de fonctionner même si on altére sa composition. En remplaçant le câblage électrique par des fils de nylons, ou même en se contentant de la dessiner sur une feuille de papier, elle pourra rester fonctionnelle pour certains opérateurs. (encore une fois le « fonctionnement » de cette machine est décrié par beaucoup). En fait pour ces machines l’opérateur occupe une place centrale, elles ne sont que des extensions de ce dernier comme les pinceaux sont des extensions de la main du peintre. La clair conscience de ce qui doit se produire, et du rôle de chaque part du circuit permet à celle-ci d’être remplacées par la conscience de l’opérateur.

autre version semi symbolique de la machine de Hyeronimus

La magie de la radionique

L’histoire de la magie est sans doute peu ou prou aussi longue que celle de l’humanité. On la retrouve dans toutes les cultures traçant sa route parfois parallèlement aux religions et idéologies concomitantes, parfois entremêlée à ces derniers. Généralement les rituels magiques peuvent se résumer à l’utilisation de son propre pouvoir ou celui de forces spirituelles (anges, démons, djins, désincarnés, … ) ou naturelles (planétaires, élémentales, …) pour atteindre un but (soigner, nuire, développer, diminuer, …) Généralement les rituels sont créés par des êtres cultivés, inspirés et perceptifs. Ces protocoles servent à maximiser l’efficacité de l’intention de l’opérateur. Ils seront utilisés par bien des disciples qui reproduiront religieusement sans nécessairement les comprendre complètement les gestes et les incantations les constituants.

Ces rituels sont ésotériques dans la mesure où les gestes les constituants sont riches en correspondance et sens caché. Et si n’importe qui peut les trouver sur internet, sans le contexte culturel pour les soutenir on pourrait croire qu’ils ne sont gesticulation et charabia inutile ou presque. Leur efficacité évoquerait celle d’une prière dite sans esprit. Il y a peut-être une intention initiale quelque part qui pourra faire un peu d’effet, et surtout la persévérance derrière le rituel, ou finalement si la personne ne se perd pas trop dans les détails étire son intention et l’ancre pendant le temps des simagrées. La puissance intrinsèque du rituel ne sera qu’effleurée. Et pourtant souvent des opérateurs débutants peuvent avoir de bons résultats avec des rituels.

Vadim Zeland a développé une théorie appelée Transurfing selon laquelle, on ne peut forcer le monde par le seul exercice de notre volonté, au contraire, le monde aura tendance à résister à ce passage en force. Plus on veut, plus on espère, plus on en attend moins ça marchera. Non seulement toutes nos ambiguïtés et désirs contradictoires vont être boosté alors qu’on force dans une direction mais en plus en étant concentré sur le fait qu’on n’a pas ce que l’on désire, on réoriente une partie de notre énergie dans la direction de nos émotions : frustration et échec.

Vadim Zeland est d’avis qu’il faut ne pas rester dans sa tête mais au contraire agir, puis lâcher prise. L’intention est un viseur, la propulsion sera ailleurs. Et cette vision permet de mieux comprendre ce qui se passe en magie, même si on sait ce que l’on veut, toute notre volonté toute notre énergie est redirigée dans la concentration nécessaire à faire les rituels complexe de manière adéquate   

Au-delà de la preuve scientifique

La preuve scientifique c’est la démonstration que le phénomène peut être reproduit sous conditions contrôlées avec des résultats positifs prévisibles. De tout temps de nombreux guérisseurs, chamanes, sorciers furent connues pour avoir des résultats positifs sur une base très régulière, mais les mêmes gestes exercés par une autres ne produisant pas les mêmes effets, ces réussites surprenantes sont au final de l’ordre de l’anecdotique.

Dans cet article comme dans les deux précédent je parle de différentes techniques  mais comme en peinture, elles ne sont pas pure mécanique, il doit y avoir un truc en plus pour que ça prenne, une intuition, une petite étincelle pour qu’on passe d’une œuvre honorable au chef d’œuvre. Les gestes et la méthode ne font pas tout. Ces approches sont artistiques, elles sont spirituelles. Si on peut trouver des analogies avec la science, elles ne relèvent pas de son règne.

Je pense que la science a une place dans la recherche de la santé et du bien-être, mais pas toute la place et ce même si elle faisait d’immense bons en avant pour couvrir ses nombreux manques. L’homme est matière et esprit, il est divine mécanique, aspirant à la rigueur comme au cœur, à l’art comme aux sciences.

Dans son premier livre l’homéopathe  Polos Isuret raconte une histoire de sa jeunesse. Dans sa famille on redoutait les visites d’une voisine au tempérament fortement négatif. Le genre de personne qui ne fait que se plaindre et qui n’a rien à dire de positif sur le monde et sa propre vie. Dans la famille de Polos on faisait son propre pain et cette voisine par la force de sa seule présence pouvait ruiner celui qui était en train de lever bien caché dans son placard fermé. Après son passage la miche se retrouvait complètement effondrée.

On connaît tous des gens qui par leur présence tuent l’ambiance de la pièce, ou qui vous font perdre vos moyens et votre capacité à faire certaines choses aussi bien que d’habitude. Ça peut sembler relever de la psychologie la plus basique mais à mon avis il se joue d’autres choses à d’autres niveaux peut être comme pour ceux qui ont tendance à dérégler leurs montres, à faire claquer les ampoules, ou autre.

Ce lire a été une précieuse ressource pour pouvoir écrire cet article

Dans son livre « the secret art » Duncan Laurie rapporte le contenu d’un échange épistolaire entre Galen Hyeronimus et John Campbell l’éditeur d’« Astounding Magazine ». Et les deux relevaient les différences substantielles de résultats lors de l’utilisation de machine Radionique suivant le type d’utilisateur. Les enfants avaient quasiment systématiquement de très bons résultats et à l’opposés du spectre il y avait les scientifiques, même bien disposés avec un esprit ouvert qui avaient une efficacité proche du zéro pointé. En fait les scientifiques mal disposés et bien décidé à prouver que la Radionique était une supercherie avaient des résultats plus intéressants. Ils avaient eux aussi des aberrations statistique (qui prouvent l’influence) mais dans le sens opposé, ils avaient tendance à obtenir le contraire du résultat recherché officiellement.

J’ai l’impression que ces machines et ses approches marchent plus à la foi qu’à l’intention. L’envie d’être objectif et donc se désengager de l’expérience à tendance à tuer cette dernière.

Personnellement je suis d’avis que si vous commencez à bricoler avec votre intention, que vous vous amusez à agir sur des plans subtils, il est important de vous entourer de collègues, c’est-à-dire de gens qui cherchent comme vous. Si vous avez autour de vous des personnes aux avis arrêtés et au tempérament dominant, il vaudra mieux garder pour vous vos recherches et vos modestes réussites. Ils ont une certaine force de persuasion sur les esprits hésitants et aussi des fois même sur la trame du monde autour d’eux et échanger avec eux se fera au risque de voir vos créations en bulle de savon se faire crever et envoyer au cimetière des rêves brisés rejoindre sans doute d’autre partie de vous dont vous avez déjà dû vous défaire pour rester dans les grâces de vos maitres.

Toujours dans un registre assez personnel, j’ai testé sur moi-même et ma santé toute sorte de codes, fréquences etc. J’ai fait de mon possible, j’ai même adopté une attitude aussi peu neutre que possible. J’avais envie que ça marche ! Mais si bien des gens dans les communautés que j’ai pu fréquenter disent avoir de nombreuses expériences concluantes, personnellement je n’ai jamais réussi à avoir de résultats positifs et surtout définitifs pour moi. Avec le spooky2, ma planche Pegotty, la machine que j’ai montée avec le livre de Peter Radatti, non, rien de concluant en ce qui me concerne. Est-ce que j’en attends trop ? Est-ce que mes intentions étaient trop subjectives et ne pouvaient aboutir qu’à des résultats difficiles à quantifier ?

Peut être que j’aurai dû travailler avec des classiques faciles à démontrer, bosser sur les plantes (optimiser leur croissance, détruire les insectes nuisibles, …) comme peuvent le faire beaucoup de débutant et de confirmés avec beaucoup de succès.

Je crois que travailler sur soi même c’est sans doute l’approche la plus dure, on est pétri de sentiments contradictoires, et c’est aussi à l’endroit où l’on est le moins objectif… je crois que si je veux réellement avoir des résultats je devrai travailler sur les autres et ce de manière négative (car il est toujours plus facile de détruire que de créer et soutenir). Oui je devrai orienter mes machines pour donner des cancers et rendre fous mes ennemis.

Je vous donne rendez vous pour la deuxième partie de mon article sur la radionique que j’imagine sans peine rédigé du fond du trou où la police secrète des affaires magiques du pays m’enverra pour avoir déclenché l’épidémie de COVID 25 (et oui j’ais vraiment besoin d’une preuve irréfutable, le genre trop gros pour être nié)

Tchuss

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