Lecture des annales Akhashiques

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Premier contact

Il y a bientôt vingt cinq ans alors que je découvrais les mondes merveilleux du new age et de l’ésotérisme on m’avait recommandé un livre écrit par le couple Meurois-Givaudan : « De mémoire d’Essénien ». C’était un témoignage du parcours de Jésus raconté par un proche de celui-ci. Ce n’était pas proposé comme une version romancée de travaux d’historien mais comme quelque chose de complètement hallucinant. Les auteurs disaient avoir pu, lors de sorties astrales, se connecter aux annales akashiques ce qui leur avait permis de revivre les scènes au travers des yeux de véritables témoins de celles-ci.

De manière poétique et assez approximative on pourrait dire que l’Akasha c’est la toile sur laquelle la main de dieu peint le monde. C’est une substance primordiale, la plus subtile qui existe et qui aurait la propriété de garder une trace de tout ce qui la traverse. Les annales akashiques pourraient être vue comme une bibliothèque universelle dans laquelle on pourrait connecter avec n’importe laquelle de ces mémoires. Tout ce qui a existé, tout ce qui a été senti ou pensé, cette masse d’informations qui dépasse l’entendement serait accessible au même « endroit ».

Cette idée est délirante, elle fait rêver, elle donne au monde de l’épaisseur et lui restitue cette magie qui le caractérisait alors que nous étions encore innocents. « De mémoire d’Essénien » a été une porte d’entrée pour beaucoup et aussi un moyen de se réconcilier avec la chrétienté. Débarrassé des révisions et autres manipulations des églises tout d’un coup il était bien plus facile d’adhérer à l’homme Dieu et à son message. Mais à bien y regarder suivre le Christ de ce livre ou celui de l’église catholique, c’est suivre une idée de seconde voire de troisième main. Il y a encore de l’interprétation, celle d’un ou plusieurs intermédiaires dont tout esprit un rien rationnel est en droit de questionner la crédibilité.

Après m’être ingurgité une bonne quantité de livres du couple insolite, l’émerveillement passé, incapable d’approfondir le sujet au travers d’une expérience de première main je suis passé à autre chose. J’ai préféré privilégier une approche pratique, peu importe les beaux habits de la source et toutes ses promesses, l’essentiel c’est les effets concrets. J’ai exploré bien des techniques de soins et d’exploration jusqu’à ce que par un jeu de coïncidences et de circonstances une formation de lecture d’Annales me soit proposée. Porté par mon intuition je m’y suis inscrit sans me poser de questions.

La lecture des dossier Akashiques : une canalisation très spécifique

Pour pouvoir préparer ces quatre jours de stage j’ai décidé de lire certain des livres recommandés par Ingrid Petit, la thérapeute qui allait nous transmettre ses techniques dont « Comment lire les dossiers akashiques » de Linda Howe. Me baladant sur Amazon je me suis rendu compte que je l’avais acheté il y a plus de 12 ans. Le livre ne m’avait laissé absolument aucun souvenir. En fait, à l’époque, j’avais zappé toute la partie théorique et était passé directement à la prière censée pouvoir me faire accéder aux annales. Après quelques échecs j’étais passé au livre suivant de la grosse pile d’ouvrages supposés révolutionner la vie de ceux qui les lisaient.

Aujourd’hui, extraordinairement plus mature, je me suis dit qu’en donnant au livre sa chance, en prenant le temps de le lire sérieusement et de m’appliquer dans son application j’allais avoir de meilleurs résultats, mais ça n’a rien donné… ou presque. Je me suis fait des films pendant dix minutes, quelque chose de peu solide, pas vraiment le genre de preuve éclatante et irréfutable que je cherchais sans me l’avouer. Deuxième problème : en lisant le livre je me suis rendu compte que la lecture d’annales n’était pas pour Mme Howe un billet de première classe vers le temps des apôtres avec une vue imprenable sur l’histoire.

Dans son livre cette dernière propose de se connecter aux annales au travers de deux couches d’intermédiaires :

  • Les trois seigneurs des dossiers première interface. Ce sont eux qui protègent l’intégrité des annales. Les connexions passeront pour tout le monde par ce trio.
  • Des maitres, enseignants et êtres chers (des gens que vous avez croisé dans cette vie ou dans une autre et qui avaient un lien affectif très fort avec vous). C’est un comité unique à chaque personne qui va se brancher sur les dossiers.

La connexion, à la lire, une discussion avec des esprits, pas vraiment le super trip que j’avais en tête… du coup je suis arrivé au pied du Jura dans le lieu de la formation un rien dubitatif et un peu angoissé à l’idée de ne pas être capable de faire ces lectures.

Ce qui m’a vraiment plu dans ce stage c’est le côté pratique et les échanges qui ont permis de dépasser une théorie qui au final est fine comme du papier à cigarette (même si les auteurs qui écrivent des livres dessus, trouvent le moyen de rembourrer leurs ouvrages avec du tout venant ésotériques ne changeant pas vraiment l’expérience recherchée). Dès le premier exercice tous les participants ont réussi à obtenir quelque chose de la connexion, et c’était pour moi encore l’occasion de réviser cette leçon qui ne cesse de m’échapper : les attentes se mettent en travers de l’expérience. Vouloir quelque chose très fort c’est la recette miracle pour ne pas voir tout ce qui n’est pas exactement cet objectif obsédant.

Dès le premier exercice, une consultation de nos propres dossiers, les participants ont eu des expériences très diverses en termes de modalités (visuelles, auditives, kinesthésiques) comme de contenus (discours, visions littérales ou métaphoriques, …)

Le deuxième jour, un par un, on a tous vu notre dossier consulté par tous participants y compris Ingrid qui fait des lectures d’Annales depuis de nombreuses années. Pour un cobaye donné chacun de nous a trouvé quelque chose d’unique, et souvent autant à l’image de la personne lue que de la personne exerçant la lecture. Aucune contradiction, juste différentes pièces d’un puzzle complexe avec des points communs connectant de nombreuses lectures. Ce qui était vraiment réconfortant c’était que lorsque l’on témoignait de ce que l’on avait trouvé lors de notre exploration Ingrid se branchait à la fois sur le dossier et sur nous et pouvait ainsi vérifier en direct la justesse de notre lecture. J’ai trouvé ça impressionnant et rageant à la fois. On était à mille lieues de l’expérience sans ambages et brut de décoffrage décrite par Daniel Meurois et Anne Givaudan, non, on est dans le domaine de l’hyper subjectivité. Un domaine qui ressemble beaucoup à la manière dont j’écris mes romans (dans ces passages qui coulent de source : ou tout me vient naturellement sans avoir à y penser, un mot en amenant un autre) mais un domaine vraiment fragile pour ce qui est du travail thérapeutique. Faire des lectures ça demande un gros travail sur soi pour arriver à ne pas interférer. C’est paradoxal, la vision nous vient souvent avec nos symboles, filtrée par notre sensibilité, mais on n’est pas en train de donner notre avis.

Je ne sais pas à quoi je suis connecté quand j’écris, mais ça n’est clairement pas les annales. Il existe tellement de couches d’informations, c’est dur de savoir d’où vient notre inspiration, de qui émane la voix qui souffle dans notre oreille toutes ces idées que l’on croit penser par nous-même. La prière proposée par Linda Howe comme le reste des protocoles offerts par Ingrid servent à se brancher au bon endroit. Avec une intention claire on peut verrouiller nos antennes, généralement vagabonde, sur l’endroit le plus susceptible de nous donner une information fiable et dans l’intérêt de notre client comme dans le nôtre.

Une des particularités de la formation proposée par Mme Petit c’est que contrairement à bien des praticiens qui offrent un coup d’œil sur vos vies antérieures ou d’autres raisons subtiles derrière les problèmes/questions qui vous amènent à consulter, la dimension soin est très présente. Si on peut utiliser bien des modalités à apprendre en dehors du stage, la formatrice nous a incité à passer par les archanges et leurs rayons attitrés. Vu nos connaissances sur le sujet, cette aide subtile se fait un peu en pilote automatique : on demande l’aide des archanges les plus appropriés et on les voit eux ou de vives couleurs leur étant associé de manière très spécifique (décodable à l’aide d’un livre ou d’une question directe) et les mémoires sont nettoyées, les blessures du cœur refermées, etc. Personnellement après avoir utilisé l’énergie du Reiki sans trop me poser de question sur sa provenance puis plus récemment en utilisant celles de l’ESPRIT avec la SRT et de Mehindra en Vortex Healing, ce changement ne m’a pas perturbé. Si elles ne dépassent pas en terme de possibilités ce que je peux déjà faire avec l’ESPRIT, ces énergies angéliques sont puissantes. Elles sont aussi très spécifiques dans leur domaine d’application ce qui rend le soin plus facile à décrypter pour le client.

Intérêt de l’approche

Je me suis inscrit à la formation, poussé par un désir d’exotisme spirituel mais aussi pour avoir des outils permettant de rendre mes séances plus parlantes pour mes clients. Avec la SRT j’ai un gros rayon d’action mais vraiment peu d’information communicable avec le client. Il devait me faire confiance et attendre de voir les effets sur la problématique l’ayant amené à consulter. Avec la lecture d’Annales Akhashiques je peux proposer quelque chose de bien plus parlant. Il n’y a plus de pendule, c’est une série de visions que je peux décrire en direct, ou que peux enregistrer avec mon téléphone et envoyer au client. Ces visions sont riches en informations et en symboles qui bien que filtrés par ma conscience sont souvent très parlants et très spécifiques pour le client. C’est rassurant et donc conditionne positivement l’intégration du soin. Ca offre matière à discussion en mode thérapeutique et ça donne aussi des pistes pour prendre sa vie en main. Par moment durant la canalisation je peux avoir des messages très concrets sur des actions à mener, des habitudes à changer etc. C’est largement plus responsabilisant et engageant, ça développe l’autonomie et met en chemin.

Vous êtes la seule limite

Le milieu sportif regorge d’exemple de plafonds et de limites acceptées par tout le monde jusqu’au jour où quelqu’un a trouvé le moyen de les dépasser par la seule force de son entrainement ou par l’invention d’une technique. Une fois la croyance pulvérisée par ces sportifs incroyables, de nombreux athlètes leur ont emboités le pas, et les dépassements finit par devenir la norme plutôt que l’exception (à leur niveau). On est tous limité par ce que l’on croit être possible. Sans s’en rendre compte on s’auto-censure. Notre imagination fluctue dans les confins d’un précarré asphyxiant jusqu’au jour où on a la chance de voir qu’on peut ressentir, parler, penser, échanger de manière différente. Lors du stage, en voyant là où les autres allaient dans leurs lectures j’ai vu mon champ d’investigation s’accroitre d’exercice en exercice. Je pense que lire sur l’histoire, les symboles, et bien d’autres sujet tout comme échanger avec des collègues est important pour enrichir le langage de nos canalisations.

A titre personnel je sais que même en accumulant les réussites je suis gêné par une angoisse résiduelle de me tromper, de raconter n’importe quoi et …. de me faire prendre. Cette peur, si je n’y fais pas attention, a tendance à me couper les ailes et à limiter ce que je vais oser dire. Il me faut me rappeler que la lecture est une interprétation. Elle est des fois dans un registre métaphorique, elle traduit des sentiments et des dynamiques. Elle est là pour interroger, elle est là pour nous toucher, résonner en nous. Si elle offre des fois des détails très précis, immédiatement vérifiables, ou validable avec le bon sens, d’autres fois l’information est surprenante. Des fois elle semble de prime abord impossible d’après notre connaissance limitée du sujet et des fois ce n’est pas juste une impression… Des fois il y a des raccourcis, des évènements séparés se voient mélangées comme ça peut nous arriver dans la « vraie » vie… et justement comme dans ces cas-là la fusion fait sens, elle est forte en émotion, elle résonne en nous. Des fois on peut être traumatisé par des films, et des mauvaises compréhensions de ce qui se passe devant nous. Des fois même, par exemple dans le cadre de secrets de familles, on peut capter des choses qui n’ont jamais été dites, des choses que tout le monde a oublié ou presque, et on peut voir notre vie déraillée par ces informations cachées. Le monde de l’esprit est très riche et pas nécessairement toujours factuel ou logique mais à chaque fois notre vérité subjective résonne fortement en nous et par ric hochet autour de nous. Je ne trouve pas ça très surprenant de retrouver le même genre de constat pour les lectures d’annales Akashiques.

La question, la seule qui compte finalement, c’est : est-ce que ça me convient ? Est-ce que ça me parle ? et surtout est ce que ça résonne au point de provoquer le changement qui m’importe tant ? (oui oui je sais techniquement ça fait trois questions… mais bon, on se comprend, non ?)

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