Votre maison est elle malade ?

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Durant la formation sur les annales Akashiques que j’ai faite le mois passé, nous avons travaillé le dernier jour sur les lieux. Une personne qu’elle soit propriétaire ou non, quand elle habite un lieu ne le fait pas par hasard. Elle le choisit comme elle est choisit par lui. Une fois qu’elle déballe ses cartons elle s’imprègne du lieu comme le lieu s’imprègne aussi d’elle. Il est un corps de plus, une toile sur laquelle un portrait très intime de son occupant va rapidement se dessiner. Au travers des annales on peut accéder à l’énergie du lieu, à sa logique, à son fonctionnement.

Chacun des participant s’étant attelé à l’étude d’un lieu mis en commun a donné de lui un portrait dans un style reflétant l’intérieur du lecteur mais dont les contenus étaient cohérents et reflétaient bien la même chose. Les passionnés de géobiologie avaient des mots et un éventail de possibles préalables qui leur permettait de faire sens des images et impressions s’imposant à eux. Un couple d’entre eux alors qu’on leur demandait de conseiller un bon livre sur le sujet ont recommandé l’ouvrage du couple Gandy : Votre maison est-elle malade (paru initialement sous le titre : « Votre maison, des symptômes à la métamorphose Le lieu de vie comme miroir de l’être »)  

Ce livre m’a enchanté.

Ce n’est pas un simple livre de géobiologie listant problèmes et solutions. Si les aspects techniques ne sont pas négligés et les exemples ne sont pas en reste le cœur du livre reste l’explication de leur philosophie de travail qui est tout bonnement inspirante.

En médecine officielle comme parallèles on a cherché à développer des remèdes ou techniques imparables. Et malgré toutes les recherches, pour chaque approche aussi pointue soit elle, on voit se développer inévitablement des gens qui vont y rester insensible. L’approche qu’ils préconisent ressemble beaucoup à la position basse chère à l’hypnose Ericksonnienne (entre autres) : le thérapeute, quitte son rôle d’expert qui sait, pour se mettre au service du client. Il doit le rejoindre là où il est, entendre sa demande, laisser de côté toute envie de diagnostic et de catégorisation pour se placer dans un rôle de maïeuticien, et aider le client à trouver les ressources et solutions souvent caché dans les tréfonds de son inconscient. Rien de très original dans le contexte thérapeutique, en théorie en tout les cas. Mais dans le contexte de la géobiologie où l’on pourrait prendre la maison comme un objet à manipuler et à ajuster ça peut être surprenant (de prime abord mais pas tellement si on souscrit à la vision communiquée dans l’intro de ce texte).

Pour les Gandy le lieu n’est pas dissocié de ceux qui l’habitent. Dans leur référentiel, le lieu à une âme, c’est une entité à part entière même si elle est orientée et dépendante de ceux qu’elle loge. Il faut donc apprendre à le faire parler. Et ça ils les auteurs le font en utilisant des baguettes coudées et un certain nombre de conventions détaillées dans l’ouvrage. En lisant ce qu’indiquent ces baguettes on pourra trouver les vortex (point d’information, où les personnes pourrons sentir/entendre/penser à des solutions), le point de vie (centre névralgique et énergétique de la demeure), les points Yin (féminin) et Yang (masculin), les entités, les empreintes, les objets perturbants, … Sont aussi proposés : des solutions de base pour bien des problèmes, sans perdre de vue qu’ici rien n’est systématique, il faudra toujours se référer à ce que demande le lieu MAINTENANT. Chaque harmonisation fait remonter des informations qui correspondent autant au lieu qu’à leurs propriétaires, là où ils en sont à l’instant « t ».

En sortant de ce livre on a bien compris que le travail sur notre lieu de vie n’est qu’une porte d’entrée vers le travail direct sur l’occupant, ou un axe de travail complémentaire à ce dernier. Les Gandy intègrent ce travail dans une démarche globale appelée Médecine symbolique. A l’aide de questions internes et externes et de leurs baguettes coudées ils explorent un champ très vaste d’exploration et remédiation thérapeutique (psychologie de base, psychogénéalogie, géobiologie, …). Une approche synthétique qui n’est pas sans rappeler certaines formes de kinésiologie et de radiesthésie mais débarrassée des lourds tableaux abaques etc. C’est structuré mais on est plus dans une logique intuitive. 

Ce livre est riche mais bien sûr il ne saurait couvrir l’entièreté des choses à savoir pour devenir un géobiologiste. J’imagine qu’il faut bien sûr apprendre sur le tas avec des cas concrets encore et encore qui vont pouvoir étendre notre vision et nos compétences dans ce domaine, mais sans pouvoir les nommer j’ai l’impression qu’il manque de théorie. Oui on va travailler au feeling mais un feeling éduqué, et avec ses 247 pages je pense que cette intro très complète appelle au moins un deuxième volume.

A maintes reprises les auteurs indiquent qu’il existe de très bons livres pour approfondir les aspects techniques de la géobiologie. On peut regretter que sans doute pour ne pas faire d’ombre à leur activité de formateurs ils aient préféré garder leur bibliographie pour eux. J’aurai vraiment apprécié savoir quels ouvrages trouvent grâce à leurs yeux après avoir développé leur propre philosophie de l’harmonisation des lieux. Je suis frustré mais en même temps j’imagine que c’était bien vu de leur part car au lieu de sauter de leur ouvrage au suivant d’une liste imparable sur le sujet, j’ai vraiment envie de commencer leur cursus de formation en médecine symbolique.

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