Michel Larroche : … et si mes cellules savaient apprendre ? (de la mémoire cellulaire à l’intelligence cellulaire).

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Le décodage biologique, la psychogénéalogie, et d’autres approches permettent de trouver des informations sur les maux qui peuvent nous affliger, que ceux-ci soient psychologiques ou physiologiques. Cependant avoir l’information n’est pas toujours suffisant pour guérir. L’hypnose, la Pnl si ils sont des instruments puissants de changement, n’en demeurent pas limités dans leur champ d’action (essentiellement la modification de réactions conditionnée, comportementales et émotionnelles), c’est pourquoi je cherchais une méthode permettant de d’intégrer des informations au plus profond (au-delà de l’inconscient). Je voulais quelque chose qui dépasse le language : qui puisse adresser une problématique ingérée à un stade ou le langage n’existe pas encore : comme la gestation, et les premiers mois de vie. C’est pour ces raisons que le titre de ce livre a attiré mon attention. J’ai fait quelques recherches en utilisant Google et j’ai trouvé des liens de vidéos présentant l’utilisation de la méthode thérapeutique inventée par l’auteur : l’analyse et réinformation cellulaire (A.R.C.) , et cela a attisé mon intérêt.

Que l’on soit bien clair, ce livre n’est pas un mode d’emploi, il ne vous aidera pas à acquérir une compétence, il se veut théorique, descriptif. A la fin de ce volume, les grandes lignes d’une séances d’A.R.C. sont décrites, et on aura l’occasion de pouvoir faire le lien pas toujours évident avec toutes les informations présentées plutôt dans l’ouvrage. Pour devenir praticien de cette technique il vous faudra passer au moins une douzaine de jours en formation et débourser des milliers d’euros.

Pour résumer succinctement le propos de l’auteur : toutes les particules de l’univers sont connectées entre elles par un champ de donnée, on pourrait le comparer à la bande FM. A l’intérieur de cette mer d’information, il y a des sous champs qui lient des familles de particules synchronisées, certains lient l’ensemble des cellules d’un organisme (tout comme une station radio, émet sur une fréquence précise de la bande FM). Le corps humain agis comme une antenne émettrice et réceptrice de certains de ces champs, plus particulièrement au travers de nos chakras. Tant que nous sommes en bonne condition mentale, on reçoit bien toutes les fréquences nous permettant de rester en forme, mais à mesure que l’on vit des chocs, des pensées destructrices, nos perceptions de ces champs se retrouvent de plus en plus altérées. Il est possible d’établir une corrélation entre les problèmes de santé (organes malades, circuit énergétique perturbés, problèmes psychologiques) et les mémoires, conflits problématiques (cf. symbolisme du corps humain, décodage biologique). Quand le corps reçoit mal une fréquence pendant longtemps, les pathologies apparaissent, puis finissent par disparaitre mais pour laisser place d’autres manifestation du problème, pendant ce temps là le terrain s’affaiblit. Michel Larroche en synthétisant plusieurs approches (auriculothérapie, acuponcture, physiques quantique, chromatothérapie, kabbale, etc) a crée une technique permettant de remonter le cours du temps et des pathologie pour trouver la cause première, que le thérapeute verbalisera et corrigera énergétiquement, balayant le brouillage et rétablissant la bonne réception du champ adapté.

Les différents domaines sont survolés, j’ai trouvé que les points les plus intéressants pour moi étaient plus évoqué que traités, heureusement l’auteur est généreux question bibliographie et donne ainsi pas mal de pistes pour qui veut creuser. Le livre est gros par rapport à la quantité d’information offerte, et ceci est du à un style vraiment pénible. On a la pénible impression que M. Larroche aime s’entendre parler, il aime se justifier quant aux détails qu’il choisit de traiter ou d’ignorer, au point de passer par moment plus de temps à divaguer qu’à traiter le sujet.

Cet ouvrage me semble un point de départ pour une aventure intéressante, mais sans investissement ultérieur, je n’en vois pas trop l’intérêt.

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