Le paradigme Grifasi

Quand j’ai fait ma première séance d’hypnose régressive ésotérique (HRE) en 2019, j’en avais regardé une poignée sur Youtube et donc si je savais à peu près comment la technique fonctionnait, la vision du monde qui la soutient m’échappait en partie. Actuellement il n’existe toujours pas de livre sur le sujet et en dehors de longs interview d’Aurore Chevalier, de Nathalie Knepper et du reste de la team Grifasi, je n’ai pas su trouver les articles et vidéos prenant le temps d’offrir un panoramique complet qui m’aurait offert de quoi faire un choix plus éclairé à l’époque.

Je ne regrette pas du tout d’avoir fait cette première HRE, mes croyances personnelles ne sont pas éloignées du cadre navigué par cette technique donc il n’y a pas eu trop de contradiction interne et mon comportement durant la phase d’intégration a été plutôt adéquat. Pour d’autres personnes, par contre, les incompatibilités peuvent être phénoménales et le clash engendré pourrait neutraliser la technique ou abimer la foi et les croyances de la personne.

Beaucoup de gens n’ont pas des idées très arrêtées sur Dieu, les anges, les guides et l’au-delà. Pour d’autre, par contre, notamment pour les personnes religieuses, ces croyances sont centrales pour leur vie spirituelle et sociale. Venir taper de plein fouet dans un tel pilier même de manière « bien intentionnée » pourrait avoir des conséquences imprévisibles voire très négatives. Il y a plein de techniques de soin et d’accompagnement au bien être qui sont dépourvues de présupposés religieux et qui permettrons de faire du bon travail. Pour certains problèmes, ce n’est peut-être pas la peine de sortir le bazooka.

Si dans mon article « L’hypnose régressive ésotérique (méthode Grifasi) », j’ai abordé ce monde en cherchant à lui donner un peu de contexte et en lui offrant un regard critique dans ce qui va suivre mon approche sera plus descriptive.

Au travers de centaines voire de milliers d’HRE et d’enquêtes utilisant la méthode Grifasi, au-delà de quelques contradictions et de certaines variations, il se dégage de grands principes quant au fonctionnement de l’âme et de son interaction avec l’univers :

Au-delà du monde physique…

 il existe bien des dimensions subtiles qui sont invisibles à nos sens et dont le fonctionnement échappe aux lois décrites par nos scientifiques. En plus des corps énergétiques qui se superposent à notre enveloppe de chair et qui soutiennent celle-ci, il y a des densités/dimensions accessibles dans nos rêves, nos méditations, nos séances d’hypnose, on y trouvera en dehors des contreparties spirituelles de l’humanité des désincarnés (âmes de personnes décédées restées bloquées) , des formes pensées, des démons et toutes sortes d’être venus d’ailleurs (réptiliens, gris, …).

Tout ce qui s’y passe peut avoir des conséquences directes sur le plan physique : maladies mentales et physiques, pensées obsessionnelles, accidents, malchance, mauvaises rencontres, problèmes éléctrique et de plomberies…  Si au travers de prières on peut avoir un impact sur ces plans, généralement ça se fait à l’aveuglette sans réellement savoir qui nous entend et qui nous répond. Les séances de spiritisme, de méditations, d’hypnose permettent de gagner un peu de clarté sur ces phénomènes, mais si on ne pose pas les bonnes questions on se fera régulièrement rouler dans la farine. Par exemple, …

Le contact avec les défunts.

Normalement, à la mort, la conscience qui avait investi le corps s’en sépare et trouve le moyen de passer à la suite. Toutefois, en raison de contrats, de problèmes non réglés ou d’une transition un peu brutale, la conscience se retrouve prisonnière du plan intermédiaire gravitant autour de notre monde physique et elle va se retrouver à interagir avec celui-ci.

Très souvent, la conscience bloquée va se coller à une personne compatible, des fois une qu’elle croit être de sa famille, souvent c’est pour veiller sur cette dernière. Le problème c’est que leurs habitudes, besoins, obsessions, maladies vont commencer à s’insinuer dans la personne à laquelle elles se sont attachées. Même si l’intention n’était pas négative à la base, ça finit des fois par avoir des effets catastrophiques sur cette dernière. En HRE (comme dans beaucoup d’autres approches ésotériques (passeurs d’Ames, magnétisme)) on rencontre régulièrement ce genre de situation et après un bref dialogue avec le désincarné on l’aidera à passer à la suite.

En spiritisme souvent les défunts sont gentils, bienveillants, pleins de « bons » conseils. Après avoir exploré en HRE un grand nombre de telles observation il apparait que généralement que ces « défunts », ne sont pas ce qu’ils disent être. Généralement il s’agit d’entités parasites, bien contentes de se nourrir des attentions des vivants, et très content de pouvoir sceller des unions qui leur permettront vie après vies d’avoir de plus en plus de contrôles sur leur victime.  

Bienvenu dans le multivers !

Les gens venant du bouddhisme, de l’Indouisme et du New Age croient déjà à la réincarnation. Généralement ils ont une vision linéaire du phénomène, c’est-à-dire, on meurt, on se retrouve un temps dans le bardo (espace intermédiaire) puis ont choisit ou quelqu’un choisi pour nous une nouvelle incarnation. L’âme va investir un embryon et s’y incarner. De là, elle va vivre une vie humaine pendant quelques temps jusqu’à la fin du corps physique et rebelotte encore et encore. D’après les séances d’HRE il apparait que le temps tel que nous le connaissons est une expérience physique mais qu’à un niveau ésotérique tout existe en simultané. Chaque moment de votre vie, de vos incarnations « passées » et « à venir » existent en « même temps ».

Alors tout serait déjà écrit ? Il n’y aurait pas de libre arbitre ! Et bien si, en plus de tous les moments de nos vies coexistent aussi à d’autres niveaux toutes les versions alternatives (tous les autres choix et leurs conséquences). On appelle communément ligne de temps une trajectoire empruntée par l’âme à travers toutes ces possibilités. Ces lignes ne sont pas figées, et à chaque choix on peut les faire bifurquer, et ce pas juste dans le futur mais aussi dans le « passé ». En HRE, on va souvent chercher l’origine d’une interférence, c’est-à-dire le moment où (souvent à notre corps défendant) on a accepté l’influence d’une entité extérieure, autrement dit où on lui a donné du pouvoir sur notre vie. C’est généralement la partie la plus importante de la séance, car cette acceptation qui a pu sembler ponctuelle pour la personne à l’instant t, rayonne dans toutes les directions et donc des incarnation « future » et « passées » se retrouvent impactées. Avant même de naitre on se retrouve sous la coupe de l’entité, et celle-ci peut avoir une influence considérable sur bien des éléments de notre vie.

La mécanique de l’interférence

Accepter l’interférence, qu’est ce que ça veut dire au juste ? Il n’y a pas à aller bien loin pour comprendre ce genre de phénomène, en tant qu’humain, lui, on le connait bien. C’est un phénomène omniprésent et donc devenu presque invisible. A un niveau spirituel, notre âme est toute puissante et peut créer toute sorte d’univers et de situation dans lesquels elle va pouvoir grandir, se connaitre, faire l’expérience de qui elle est. Elle est comme l’univers : en expansion rapide, mais tout comme dans l’univers il y a des zones de de compression, d’effondrement, des trous noirs. Il y a dans le monde spirituel toute sorte de processus involutifs, égocentriques, obsédé par la hiérarchie, le contrôle et la prédation. Ça se traduit à un niveau local par des entités qui cherchent à nous contrôler. Des fois en mode solo on aura une entité cherchant à nous exploiter individuellement. D’autres fois, ça sera en masse : des groupes d’entité, organisent toute sorte de machination pour contrôles des millions d’individus.

Jouant sous les règles du plan physique, c’est-à-dire en arrivant petit bébé, en état de dépendance absolue, et complètement inconscient de tout ce que nous vivons par ailleurs, nous avons oublié que cette vie n’est qu’une vie, un terrain de jeu et d’expérience. Nous oublions notre nature spirituelle, créatrice et souveraine. Nous nous retrouvons à chercher des solutions à l’extérieur de nous-même, des autorités, pour nous protéger, grandir et comprendre.

Sur le plan physique, à l’école, en dehors des profs tyranniques qui peuvent vous marquer à vie et faire dérailler votre scolarité, tous les ans on change de maitres puis de professeurs et on peut avancer sans être écrasé par de vieilles loyautés, par contre dans le cadre familial, social, et spirituel on observe régulièrement des phénomènes d’emprise qui peuvent durer toute une vie.

Souvent on nait dans une religion, elle filtrera/biaisera toutes nos expériences jusqu’à la mort. La plupart de ces religions sont au final des exercices de dévotions à des divinités tyranniques et sanguinaires. Elles encouragent la soumission absolue et prônent la faiblesse de la chair et la dépendance complète de notre être pour toute affaire spirituelle à cette entité et ses sous fifres. Acceptant leurs préceptes, à chaque fois qu’on prie Dieu ou ses saints, on renforce la séparation de notre puissance, et l’offrande de celle-ci à ces entités contrôlantes. Ce faisant on leur donne la force et le droit d’impacter et dominer nos vies.

La méthode Grifasi est centrée autour de la nécessité de nous rappeler de notre pouvoir de retrouver notre souveraineté. Et ce principe ne saurait s’arrêter aux confins de la séance d’HRE. Quel intérêt d’aller tracker un point d’origine d’une interférence pour pouvoir mettre un terme à des centaines d’existences abimées par celle-ci, si, deux semaines après vous allez prier la vierge, et ce faisant, escamper votre pouvoir et ouvrir un nouveau contrat avec « dieu » sait qui ?

Dans le New Age, on a troqué les psychopathes génocidaires des religions du « livre » pour des êtres de lumière, des anges, des êtres ascensionnés qui savent mieux que nous. On se démarque de ces chrétiens sanguinaires qui n’ont rien compris au message de Jésus pour être réellement dans l’amour, la compassion, l’ouvertures. Joli programme, non ? Le problème c’est juste que de rajouter quelques spot halogènes sur un démon, ça a beau le rendre brillant, ça n’en fait pas quelqu’un de bon. Souvent la lumière aveugle plus qu’elle n’éclaire, souvent elle n’est que patte blanche pour vous pousser à un autre exercice de soumission et d’abdication de votre pouvoir. Régulièrement en HRE on trouve des consultants qui sont interféré par des être de lumière, ou en tout cas ce qui se présente sous cette forme. Des être qui peuvent être clairement des prédateurs mal intentionnés mais aussi d’autres qui en toute bonne fois croient être avancés et, enfumés par leurs propres croyances, vont soumettre les autres à la bonne cause.

Modus Operandi

Généralement sur sa présente ligne de temps le consultant est empégué par une ou plusieurs interférences qui peuvent être interconnectées. Au début de la séance, on procède à une anamnèse, autrement dit une énumération des problèmes rencontrés par le consultant et qui l’amènent à consulter. Cette liste généralement a souvent été envoyée au préalable à l’hypnologue (l’opérateur), ce qui permet au consultant d’être autant clair et concis que possible. La séance peut alors commencer.

Si la personne est facilement hypnotisable (ce qui sera vérifié au préalable à l’aide d’exercices à faire en autonomie), elle sera guidée directement par l’hypnologue (opérateur). Dans le cas contraire on fera appel à un télépathe(support), c’est-à-dire une personne qui va canaliser la partie subliminale du consultant, explorer les mondes ésotériques à travers les perceptions de celle-ci jusqu’à trouver l’interférence (en relation avec les problèmes du consultant qui ont réellement une cause ésotérique), l’origine de celle-ci. Pour terminer il va y mettre un terme souvent en informant la conscience d’alors des conséquences du choix maintenant regretté, ou en lui permettant de reconnaitre la vrai nature (pas si positive et anodine) de la personne avec laquelle elle est sur le point de pactiser.

Quand on navigue dans les mondes ésotériques, on peut parcourir la ligne de temps active mais aussi les autres, considérer n’importe quel instant et agir dessus. On agit donc sur ce qui de notre point de vue d’humain incarné est dans le passé de la vie d’une personne ou dans des incarnations passées ou à venir. Quand on sort de la trance, l’histoire n’a pas été réécrite, le monde est en apparence inchangé, mais souvent dans ses réactions émotionnelles et mentales le consultant peut commencer à sentir des changements. En fait la personne peut sentir des changements avant même que la séance ne commence, des fois même à partir du moment où la personne décide de faire la séance. Cette dernière n’est que la cerise sur le gâteau, c’est la concrétisation consciente et matérielle du choix de l’âme d’enfin se débarrasser de ses chaines.

Tranquillement le consultant (et le reste du monde) va dériver dans l’espace des possibles et se rapprocher d’une autre ligne de temps avec un passé et un futur ajusté. Tranquillement l’information subtile va venir s’inscrire dans la réalité physique, et le corps va s’adapter. Ce processus peut prendre du temps, en fait, théoriquement, c’est le processus de toute une vie. Si des changements peuvent être visible le jour de l’HRE, ou durant les semaines qui suivent, d’autres prendront des mois voir des années avant de s’enraciner dans la vie de la personne. Généralement, plus un consultant est jeune plus la métabolisation sera rapide. Pour les plus âgés, il est vraisemblable qu’à leur mort la métabolisation sera encore en cours, mais ils n’auront pas perdu leur temps car maintenant que l’interférence est retirée, la liberté et la souveraineté retrouvée impactent toutes les vies et pas juste celle qui a fait le travail.

Il faut être sérieux, à priori, ce n’est pas grâce à une HRE que vous allez annuler l’amputation d’un membre, même si cette épreuve est une conséquence directe de l’interférence qui a été réglée durant l’HRE. Durant la métabolisation on navigue la mer des possibles, et la conscience trouvera les meilleures voies pour intégrer, mais elle ne peut aller directement contre le vent.

Les séances d’HRE, qu’elles soient faites pour régler des problèmes ésotériques ou explorer ces mondes très riches ne sont pas de la thérapie, ça pourrait être apparenté à des soins, mais il serait plus approprié de qualifier ça de travail spirituel et existentiel. Normalement, à en croire les opérateurs de la team Grifasi, en dehors des rares cas de possessions démoniaque, une séance avec un hypnologue compétent est suffisante pour tout régler et après il faut vivre sa vie alors que la métabolisation avance tranquillement. Si effectivement je suis d’accord pour dire que quelque chose d’énorme et de fondamental est lancé durant la séance d’HRE, et que peut être à terme, ayant retrouvé son aplomb et sa souveraineté l’âme va faire sauter d’elle-même les autres interférences, depuis que j’ai fait la formation et que je m’entraine il me semble que dans certains cas, d’interférence multiples, la partie subliminale est très contente d’avoir d’autre coups de pouce.