La thérapie par réponse spirituelle

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Il y a bientôt deux ans, presque le jour du décès de mon père, j’ai rencontré MG une thérapeute/médium. Je ne l’ai fréquenté et n’ai travaillé avec elle que quelques mois mais ce peu de temps a permis une inflexion notable de ma trajectoire.

L’idée de pouvoir communiquer avec les défunts, les guides, les anges et toute la faune de l’autre côté du voile m’a toujours fait rêver. Ça semblait jusqu’à cette rencontre quelque chose de l’ordre de l’impossible vu que malgré tous mes efforts et travaux ésotériques je n’étais ni clair voyant ni clair audiant. Avec mes quelques flashs de ci de là pas toujours fiable ni facile à décoder, j’étais loin du compte. MG était adepte du pendule et utilisait le sien pour communiquer avec ses guides afin d’obtenir des réponses à toute sorte de questions et aussi comme d’un instrument de soin.

Durant notre petit bout de chemin ensemble à l’aide de ses perceptions j’ai pu en quelque sorte valider les miennes et me rendre compte qu’avec mes propres instruments je pouvais avoir bien des réponses pertinentes. Puis la divergence de nos résultats dans certains domaines s’est affirmée, progressivement il m’est apparu que, l’un comme l’autre, nous étions loin d’être fiables à cent pour cent du temps. J’étais novice je trouvais ça intrigant, elle, l’experte l’a pris de toute autre manière. En dehors de la remise en cause de ses perceptions il y avait celle de la probité de ses guides. Pouvait-on vraiment leur faire confiance ? Quelles étaient les limites de leurs connaissances ? Avaient-ils vraiment nos intérêts à cœur ? Devant mes questions je me suis vu offrir une fin de non-recevoir. Certaines questions n’étaient pas acceptables surtout quand elles remettaient en cause la base même de sa pratique professionnelle.

Je suis sorti de cette expérience/relation un peu échaudé. Avec l’hypnose et l’utilisation des signaux idéo-moteurs j’étais à l’aise pour communiquer avec l’inconscient de mes clients. Bien avant ça, depuis ma formation en kinésiologie je communiquais déjà avec les corps et j’obtenais aussi des informations qui dépassaient largement ce que mes sens avaient pu capter de manière consciente ou pas. J’obtenais des résultats très souvent bluffant mais aussi des fois complètement incohérents. Au sortir de mes échanges avec MG, mes recherches avaient gagné en audace et en ampleur mais j’étais résolument dans le flou.

La kinésiologie est très balisée, ce qui permet d’obtenir des résultats de qualité et fiables. Ce qui m’intéressait se situant hors de cette zone de confort il me fallait un nouveau protocole, quelque chose de fiable, une autre structure assurer mes arrières et baliser mon approche thérapeutique. Si en kinésiologie les mécanismes, causes et conséquences sont plutôt clairs, dans le domaine spirituel ça me semblait brouillon, sans doute parce que je l’étais dans une bonne mesure. Je m’amusais à envoyer des esprits errants dans la lumière, un jour avec ma volonté, une fois aidé de mes guides, une autre fois par le maitre ascensionné que j’avais vu mentionné dans un livre la veille. En feuilletant la littérature ésotérique/ new age il y a tant de théories et de sens différents derrières les concepts de base. Il y a tant de livre interprétant des vieux grimoire illisibles, ou canalisant des extraterrestre ou des anges et autres énergies lumineuses. Au final difficile de s’y retrouver, c’est la foire, et à certains égards la cour des miracles.

En fait, bien des gens qui ont tenté de répondre à ces questions somme toute assez naturelles ont créé leur approche personnelle et la vendent sous forme de livre ou de stage. Généralement quand l’élève est prêt le maitre arrive, et j’imagine que quelques soit les personnalités il y a sur le marché de quoi trouver chaussure à son pied. La Spiritual Response Therapy (SRT), dont je vais vous parler durant le reste de l’article est l’une d’entre elles, celle que j’ai découverte quelques mois après m’être éloigné de MG. C’est celle qui me convient personnellement et celle avec laquelle je travaille.

Retour à la source

Le point de départ de cette histoire est un peu loufoque. Suite à une période très influencée par Vianna Stibal et son Theta Healing, en interrogeant mon moi supérieur j’ai obtenu comme information que j’étais à deux endroits à la fois. Après les vies antérieures voici les vies parallèles ! J’avais obtenu des informations délirantes par le passé mais là j’ai eu l’impression de changer de division.  Je ne sais pas pourquoi je n’ai pas balayé cette notion absurde d’un revers de main distrait. Mon moi supérieur ne semblant pas vouloir en démordre, j’ai donc fait une recherche sur internet histoire de voir si quelqu’un avait une théorie ou une expérience à partager sur la question, et c’est comme ça que j’ai trouvé Robert Detzler, « Soul Re-creation » le livre dans lequel il abordait la question et quelques articles évoquant ses trouvailles. Il se trouve que non, je n’avais pas développé de don d’ubiquité mais qu’une fois certains problèmes de sémantiques aplanis l’information communiquée par mon moi supérieur faisait sens. En tout cas cette information en apparence complètement inutile dans le cadre qui l’avait vu naitre, m’avais poussé sur le chemin de traverse un peu obscur, un poil délirant, et à bien y regarder sacrément prometteur. Je me devais de l’explorer.

Robert Detzler

L’église Unitarienne est un mouvement chrétien américain très ouvert et qui voit dans la bible plus une suite de symboles métaphores et autres messages codés plutôt qu’un livre d’histoire à prendre au sens littéral. Robert Detzler (1926-2013) un pasteur de cette église faisait déjà du travail d’aide psychologique pour ses paroissiens quand en 1985 il a fait une formation dans une technique de recherche et de soin utilisant la communication avec l’esprit saint en utilisant le pendule. C’est cette approche qui après avoir été retravaillée et considérablement étendue est devenue la SRT, qu’on pourrait traduire en français par Thérapie par réponse de l’ESPRIT. Après sa formation il a intégré ce qu’il y avait appris dans l’aide qu’il proposait à ses paroissiens, ce qui a été plus ou moins bien pris par les dirigeants de son église. Pendant quatre ans il a mené de front son activité pastorale, ses soins, sa recherche pour développer l’étendue et la profondeur de la technique de soin, et l’enseignement de cette dernière puis il a renoncé à son rôle de ministre du culte pour se concentrer sur ses autres activités. Trois de ses livres sont disponibles mais n’ont pas été traduit en français pour l’instant.

La SRT c’est quoi ?

On peut recevoir une séance de SRT sans avoir la moindre idée du fonctionnement de cette technique ou de la vision du monde comme des principes théoriques qui la soustendent. Oui on peut le faire mais ça serait se priver d’un modèle et d’outils nous permettant de donner à notre vie plus d’épaisseur et de sens.

Je suis Julien Kergot, un homme de 43 ans au moment de la rédaction de cet article. J’ai un conscient dans lequel je formule mes pensées et qui me permet de mener à bien les taches de ma vie. J’ai aussi un subconscient très vaste qui comprends entre autres tous les automatismes développés le long de ma vie, mes conditionnements émotionnels, les mémoires de tout ce qui a bien pu m’arriver dans ma vie que je sois capable de le faire remonter à la surface ou non. Mon activité consciente comme mon sens de l’identité est conditionné par tout ce qui est stocké en dessous. En fait j’ai beau être très identifié avec mon activité mentale celle-ci est plus apparenté à des bulles remontant de manière presque aléatoire de la soupe du dessous.

Il se trouve que tout ça, subconscient compris, ce n’est que la partie visible d’un tout un peu plus vaste : mon âme. Julien Kergot n’est qu’un personnage, un avatar en train de jouer un scénario sur cette terre à notre époque. Mais si sur PlayStation ou Xbox le joueur a beau pouvoir se perdre dans la beauté et le réalisme des graphismes, il finit toujours par revenir à ses sens et à sortir du jeu. Pour nous il faudra attendre la fin de la partie pour revenir partiellement à nous même (pris au sens large), quitter ce plan terrestre, se détendre un peu, choisir le jeu auquel on jouera plus tard et finalement se perdre complètement dans celui-ci. Si tout ce que nous vivons dans notre avatar est stocké de manière locale, il existe une mémoire plus globale qui retient tout ce qu’on a vécu dans toutes nos incarnations, c’est ce qu’on appelle l’Akasha, ou la bibliothèque Akashique.

On ne nait pas vierge de toute mémoire ou influence. Nous naissons, enfant d’un père et d’une mère, à la croisée de deux familles et nous sommes héritiers d’une partie de leurs blessures et leurs secrets. Nous sommes comme toute chose en ce monde soumis aux forces des grands corps célestes, mais nous somme aussi influencés par les mémoires de nos vies précédentes, les vœux qu’on a pu y faire, les croyances, les traumatismes. On peut croire qu’on est en souffrance à cause d’un trauma vécu dans l’enfance, et il y a fort à parier que celui-ci soit pour beaucoup dans ce que nous pouvons ressentir, mais s’il est l’incidente notable dans notre incarnation, il y a en a sans doute d’autres disséminés durant nos milliers de vies parallèles qui rentrent en résonnance avec lui à chaque fois qu’on vivra quelque chose de vaguement similaire maintenant. L’agacement du jour se retrouve turbo chargé par toute cette chaine de trauma. Cette situation, si on la regarde d’une certaine manière, pourrait ressembler à un orchestre symphonique lors d’un moment d’unisson, ou plusieurs musiciens vont jouer simultanément la même mélodie, chacun avec sa petite variation, chacun avec son instrument. Ce n’est pas une cacophonie, mais chacun se perd dans le grand tout, cette mélodie.

Ces vies passées, leurs traumas, leurs croyances et leurs vœux ont tendance à s’inviter dans nos existences et à les influencer. En fait ce qui influence ce n’est pas les mémoires elles même mais leur charge émotionnelle. Que tu ais été riche ou pauvre, beau ou laid, Napoléon ou Néfertiti c’est la colère, c’est la peur, c’est l’extrême détresse qui teinte les évènements qui leur donne ce pouvoir sur nos vies. En SRT on va nettoyer ces émotions. On ne va pas les nier, mais en quelque sorte faire la paix, sortir du jugement et de la résistance puis passer notre chemin… et oui, comme si on n’avait pas assez à faire avec les ennuis d’une vie !

La SRT est dans le prolongement de bien des pratiques spirituelles où en plus de libérer des mémoires on désenvoute les gens et envoie les âmes errantes un rien collantes dans la lumière loin de notre plan d’incarnation. J’ai déjà écrit sur le sujet mais même sans avoir jeté un œil sur cet article il y a de forte chance que vous soyez familier de ce genre avec ce genre de pratique. Le public a été copieusement familiarisé avec l’idée d’âmes errantes et de possessions au travers des séries télévisées comme du reste de la pop culture qui quand elle s’aventure sur les terres du fantastique regorge de connexion avec l’ésotérisme. En SRT on se débarrasse très rapidement de toutes ces entités même de celles qui auparavant pouvait sembler inamovibles (en tout cas pour moi). Mais comment est-ce possible ? Comment ce qui demandais des heures à un prêtre, ou dans certains cas un traitement lourd de la part d’un psychiatre pour masquer le problème peut être fait si rapidement en SRT ?  

Contrairement à toute la faune spirituelle, on peut placer des ordres. Mais tout comme il ne vaut mieux pas demander à notre plombier de réparer notre voiture, quand on fait une demande spirituelle il faut s’adresser à la bonne instance. Si on veut faire une opération financière, on sait qu’il faut passer par notre banque. Généralement il ne vaut mieux pas s’adresser directement au président de celle-ci. Par contre si on veut faire une opération de haute voltige, il nous faudra des contacts hauts placé dans l’institution financière, et avoir l’oreille du patron est généralement un plus. 99,99% des prières à Dieu restent sans réponse, ce qui ne veut pas dire que lorsqu’on lui parle il  ne répond absolument jamais, mais il faut être à un sacré niveau pour qu’il puisse entendre notre voix, et que l’échange ne se perdre pas dans la cacophonie des univers nous séparant. A travers certaines procédures de SRT on peut diminuer cette distance et les interférences qui y sont liées. On peut aussi, en posant les bonnes questions et en maniant le pendule, rapidement évaluer ce qui pose problème dans la situation ou dans la manière dont on l’aborde.

Le praticien SRT passe l’essentiel de la séance à récupérer l’information, la noter et émettre des requêtes. Il n’a rien à savoir sur son client. Au contraire il doit laisser de côté toute préconceptions quant aux besoins de celui-ci. Il ne fait rien de thérapeutique non plus. Il n’utilise pas son énergie ou quoi que ce soit du genre. Il doit s’effacer complètement devant l’ESPRIT. L’opérateur est payé pour le temps qu’il passe, et sa capacité à se faire canal neutre pas pour une quelconque compétence ou pouvoir que ce soit.

Une séance de SRT se découpe en plusieurs parties. Durant le « prep to work » de l’opérateur celui-ci communiant avec l’ESPRIT va se purifier et nettoyer suffisamment son moi supérieur (MS) pour que ce dernier puisse prendre le relai de l’ESPRIT durant la session. Dans un deuxième temps l’opérateur va faire le « prep to work » du client, un exercice de purification généralisée, et ce n’est qu’après que tout le monde soit propre qu’a l’aide du pendule, l’ESPRIT va indiquer quels sont les problèmes inscrits dans les annales akashiques et au-delà. Là l’opérateur va demander leur nettoyage les uns après les autres. Une fois fait, il y a une période relativement courte ou l’on fait le « mop up », le nettoyage final, pendant lequel certains problèmes ne nécessitant pas de participation active de l’opérateur seront nettoyés.

Une séance globale peut se faire en face à face, par zoom ou en solo dans son bureau. Ça dure entre 1h30 et …  beaucoup de temps. Pour l’instant la plus longue que j’ai pu faire dépasse un peu les quatre heures, mais j’ai entendu parler de certaines faisant plus du double. Ça peut sembler aléatoire et il n’y a pas de moyen de prévoir à l’avance. Pour couvrir ses arrière l’opérateur peut se concentrer sur une problématique unique mais l’amplitude horaire ne disparait pas pour autant. Une séance, ce n’est vraiment pas amusant ni pour le client ni pour le praticien. On vide une benne ordure et on en fait l’inventaire. Si des fois ce qu’on peut trouver, notamment dans les vies antérieures peut être très parlant pour le client, beaucoup d’informations trouvées auront de quoi le laisser perplexe. Avant de bosser sérieusement avec la SRT, je faisais des lectures, et des séances où j’interpolais entre les éléments que je pouvais capter. J’interprétais, je mettais beaucoup du mien. J’en discutais avec les clients et on se perdait en conjectures, c’était une aventure amusante, mais maintenant que je travaille de manière plus rigoureuse c’est un travail ingrat d’agent administratif.

Si côté patient c’est très puissant et les résultats sont régulièrement bluffants, côté « thérapeute »/opérateur, passer des heures à écrire du charabia seul dans son bureau, c’est loin d’être une sinécure. Certains praticiens font la recherche devant leur client, au moins de manière partielle. Moi, n’ayant pas besoin de ce dernier pour obtenir la moindre information, je préfère la faire intégralement dans mon coin et partager éventuellement quelques points potentiellement intéressant pour la réflexion ou l’imagination du client. Je n’ai pas vraiment le moyen de savoir si une séance va durer 1h30 ou quatre heures donc c’est sans doute mieux pour tout le monde de procéder ainsi… par contre pour justifier un payement proportionnel au temps passé, cette durée imprévisible est assez gênante.

Autre aspect important c’est que de nombreux praticiens font une séance unique, couvrent l’essentiel des problèmes karmiques en résonnance avec leur client dans sa vie telle qu’elle se présente en ce moment et basta. Le travail en SRT, change les croyance cachées, sape des automatismes délétères, il peut améliorer la santé, libérer de certaines phobies. Il reconditionne en quelque sorte le subconscient sur certains plans mais la transition vers la vie d’après n’est pas nécessairement aisée. Même libérée de ses mémoires Karmiques et autres empêchements certaines personnes n’arrivent pas à tourner la page et commencer un nouveau chapitre dans leur vie. Le changement est des fois trop terrifiant, donc je pense qu’il est important d’inclure un peu de suivi.

Communiquer avec les esprits, les guides, les anges, les maitres ascensionnés, c’est un processus un rien périlleux. On obtient un message par le truchement d’un pendule, d’un jeu de ouija, d’une vision mais rien ne nous garantit la véracité de ce qui vient d’être prononcé ni même l’identité véritable de celui qui communique avec nous de l’autre côté du voile. Par contre nous avons un pouvoir considérable bien ancré que nous somme dans cette réalité physique : et si on communique d’une manière ordonnée on peut limiter drastiquement les chances d’être importuné par un être de basses vibrations ou quiconque mentant sur son identité. Pour moi c’est la grande force de la SRT. Aveugles que nous sommes, n’ayant au final que notre bonne volonté et du temps pour nous il est primordial d’être capable de travailler avec des êtres les plus clairs et plus puissants possibles. Je dois tout de même avouer que connaitre la technique et les protocoles n’est pas une garantie d’une information pure. Le pendule est un prolongement de notre bras et de notre subconscient, et il est vraiment très facile de l’influencer avec nos pensées et nos attentes. Durant le « prep to work » on verbalise très clairement notre intention d’être ancré, centré, neutre, avec le minimum d’égo possible, mais ce genre d’engagement ne peut être pris une bonne fois pour toute, c’en est un qui doit être renouvelé à chaque instant. La vigilance aidera vraiment à faire un travail de qualité, mais il sera important pour l’opérateur de travailler sans relâche sur lui-même, car tout nos encombrements intérieurs peuvent fausser nos perceptions. C’est l’ESPRIT qui agit, donc lui ne fera pas de bêtises, mais avec nos perceptions mal calibrées on ne demandera pas les aides nécessaires et nos requêtes déplacées seront silencieusement ignorées.  

J’ai longtemps rêvé de la technique parfaite ou de manière plus réaliste d’une technique foudroyante, la super baguette magique, mais tout le monde n’est pas accro aux sensations fortes. Voir sa vie complètement retournée ça n’est pas au goût de tout le monde. Influence karmique ou pas, interférences de l’au-delà ou pas, on est là dans ce monde bien concret et selon notre bon sens naturel dans une vie qui a commencé dans le ventre de notre mère et qui se terminera dans un dernier souffle quelque part dans quelques dizaines d’années. Nous sommes humains, différents mais avec tant en commun. Et pour la plupart d’entre nous un changement, aussi nécessaire et désiré soit-il, ça se réfléchit et ça s’accompagne. Je ne suis pas le seul à rêver de baguette magique, et on retrouve souvent un tel désir chez celui qui souffre. On veut en finir et enfin retrouver notre « vie d’avant ». La maladie ou le problème relationnel ou psychologique n’est qu’une erreur de parcours, une imperfection, une nuisance à détruire. Le travail thérapeutique et la guérison ne sont alors plus des processus d’évolution mais fuites et escamotages. Autant cette envie de prendre les jambes à notre cou est fortement compréhensible, ça n’en reste pas moins dommage. C’est pour ça que je me répète et que j’insiste, la SRT isolée c’est super mais intégrée dans une démarche plus large me semble hautement recommandé.

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