En avant dans le passé (transurfing 3/5)

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Après un premier volume excellent avec des concepts novateurs comme les balanciers et un modèle de la réalité très intéressant, après un second volume inégal, formellement pénible par moment mais présentant des approfondissements intéressant… on attendait M. Zeland au tournant. Pour moi ce troisième volume comme ceux qui suivent, on a l’impression qu’il a compilé les réponses qu’il a pu donner à ses élèves en stage. Ça peut être appréciable d’avoir des exemples concrets de principe que certains pourraient trouver un peu trop abstraits, mais par moment on vire à l’anecdotique ou l’auteur s’aventure au-delà de sa sphère d’expertise initiale pour des propos qui ne m’ont pas toujours convaincu (notamment au niveau de l’énergétique). J’ai trouvé la forme bien plus fluide que celle du précédent volume et le contenu bien plus facile à saisir.

Mon impression c’est que M. Zeland a été particulièrement inspiré pour son premier volume, il a touché à quelque chose de profond et d’universel. Pour la suite, on s’éloigne progressivement du point d’impact avec des échos de moins en moins marquant. Il y a de plus en plus de lui et de ses opinions. Pour le dernier volume il se contente presque de reformuler ses idées au travers d’un nouveau modèle qui trouvera sa forme finale dans « Tufti the priestess » (non encore traduit en français). Ouvrage un peu fin, où les bonnes idées de Transurfing (sauf les pendules) sont répétées encore et encore et encore.  

Sinon, en dehors de ça, le livre a été doté d’une préface exclusive qui est intéressante ce qui est assez rare.

Stress et tentions musculaires

Une bonne partie de notre énergie est consommée par les pendules et par l’importance excessive que l’on porte à certains items dans notre champ de conscience. Le stress et donc la perte d’énergie se manifeste dans notre corps à travers de la tension musculaire. On peut dissoudre celle-ci juste en portant notre attention sur les muscles noués, mais ça reste un soulagement temporaire car on se concentre sur la conséquence et non sur la cause. Pour provoquer quelque chose de plus durable il faudrait se réveiller régulièrement et surprendre les attentions excessives de notre conscience.

Petit exercice pour se détendre et trouver un état d’union et d’équilibre avec le monde.

  • Scan rapide du corps à l’aide de la conscience.
  • Imaginer (sentez) la peau comme une membrane chauffant de l’intérieur vers l’extérieur, avec une imagerie soutenant l’idée (comme des crépitements énergétiques à la surface, de la vapeur ou un scintillement). Imaginez que vous faites un avec le monde. Faite le avec détermination mais sans insister.

Les voleurs d’énergies

Ce sont des personnes qui s’étant senties bien après certaines interactions ont développé un style relationnel leur permettant de vous pomper votre énergie personnelle (ce qui est plus facile que de se nourrir de l’énergie gratuite tout autour de vous) au travers de vos réactions émotionnelles. Vous sentant momentanément plus vulnérables que les autres personnes présentes ils vont fondre sur vous et vous gonfler, vous faire culpabiliser, vous énerver ou quelque chose de cet ordre. Ils restent généralement de petits joueurs comparés avec les balanciers qui opèrent sur des principes similaires mais qui n’ayant pas de corps physiques seront bien plus difficiles à voir venir.

Petit exercice pour protéger son aura et booster son énergie

A l’inspire imaginer que de l’énergie monte de la terre dans vote périné jusqu’au sommet de votre tête. A l’expire imaginer que l’énergie du ciel descend par le sommet de votre crane jusqu’à la plante de vos pieds et ceci dans un canal qui ne touchera pas celui de l’énergie montante. Faite ça sur plusieurs respirations avant d’imaginer que ça n’a plus besoin d’être callé sur vos poumons. Imaginer que qu’en sortant l’énergie crée des fontaines, une sous les pieds l’autre au-dessus de la tête. Imaginer que ces fontaines s’étendent jusqu’à se rejoindre vous protégeant dans une sphère. Sentez votre peau puis imaginer que cette sensation s’étende bien au-delà de votre corps jusqu’à ce qu’elle coïncide avec la sphère d’énergie. Une fois qu’on sera à l’aise dans la visualisation de base celle-ci pourra être renforcée d’un mantra : « mes canaux s’élargissent et l’énergie de l’intention augmente ».

Avec la pratique, la sensibilité va se développer et l’imagerie se retrouvera accompagnée par des sensations.

Applications du boost

En stimulant de la sorte le système énergétique on favorise la circulation et donc la disponibilité de l’énergie infinie à l’extérieur pour une utilisation interne. En termes de protection, même si on devient moins attirant pour les parasites, les plus déterminés, pour peu qu’ils soient agiles et nous distraits pourront nous faire réagir et donc se servir. Pour ce qui est des pendules, seule la conscience éveillée peut nous permettre de déjouer leurs manipulations subtiles. Sans intégration de la conscience énergétique les méridiens se resserrent avec l’âge augmentant ainsi notre fatigabilité. Certains encombrements de nos systèmes peuvent resserrer ces méridiens.

En stimulant la circulation énergétique on va se mettre à exsuder de l’énergie, qui sera disponible pour notre entourage, et qui les portera, on deviendra ainsi plus « attirant ».

Un balancier particulièrement morbide

On peut se concentrer sur la maladie ou sur la bonne santé. Le jeu de la maladie est un jeu gagnant à coup sûr, il aide à être au centre de l’attention, de pomper de la pitié et de la compassion, il donne de la conversation, il occupe. Tout va de pire en pire, la monde confirme, partout ça tombe comme des mouches… on danse avec le balancier de la dégénérescence et lutte contre le balancier de la maladie du moment. Notre attention est consumée par tout ce qui ne va pas et avec les douleurs incessantes. On ne s’en sort pas, et cet état d’esprit attire à nous toute sortes de troubles. Pour sortir de là, il faut faire plus qu’éviter les balanciers maladifs, car tôt ou tard ils finissent par capter notre attention. On peut se brancher sur les balanciers de la bonne santé, de la guérison et du renforcement (en faisant attention … ça reste des balanciers tout de même) Quitte à dépenser de l’énergie autant le faire pour aller mieux. On le fait en étant concentré sur un objectif de bien être, et non un évitement du surpoids, des maladies ou des douleurs et donc pas sur un mode je me force à faire ceci ceci cela, ça serait tirer un élastique encore et encore jusqu’à ce qu’on s’oublie et on le relâche ou qu’il nous claque entre les doigts.

Frailing

Le concept de « frail » a été défini au volume précédent comme l’identité ou l’essence d’une personne, ce qui la caractérise au niveau le plus fondamental. Le frailing est la création d’une connexion entre nous et une autre personne à travers son frail.

L’intention externe s’appuie sur l’alignement du cœur et de l’esprit, et même le cœur est égoïste, mais ça ne veut pas dire que l’objectif et surtout sa mise en pratique va l’être. L’intention externe va placer notre énergie sur la création de conditions idéales pour la concrétisation de nos projets, et si ceux-ci s’appuient sur la participation d’autres personnes alors à moins de vouloir y aller dans la violence ou la manipulation il sera important d’arriver à coopérer avec ces dernières.

L’auteur part du principe qu’en dépit des apparences et des airs qu’ils cherchent à se donner les gens sont intéressés avant tout par leur nombril, leurs soucis, leurs problématiques et leur image. Ainsi pour pouvoir connecter avec eux il est important de les rejoindre là où ils sont, ce qui va passer par un temps pour apprendre à les connaitre, eux et leurs préoccupations. On va les rencontrer, les écouter, voir comment les aider et comment trouver un moyen de coopérer de manière qui soit profitable aux deux. On doit donc lâcher nos soucis et nos objectifs au moins pendant un temps pour être réellement à l’écoute… il ne s’agit pas d’amener la personne à parler et d’attendre bien patiemment qu’elle vide son sac pour pouvoir lui coller en travers de la gorge nos exigences. Il ne s’agit pas de faire semblant et d’être dans la manipulation non plus, mais d’arriver à développer un véritable intérêt pour l’autre et trouver un terrain d’entente ce qui souvent est loin d’être évident.

En souriant à une personne, en l’appelant par son nom et en parlant de choses qui l’intéressent, on témoigne d’une envie de connexion et généralement la personne va s’ouvrir. Une autre manière de connecter et de charmer et de faire des visualisations positives de la personne, de les imaginer avoir ce qu’elles veulent et être heureuses avec. Et ça sera encore mieux si cette visualisation est boostée par des fontaines débordantes d’énergie (voir le second exercice du livre). Demander un petit service met votre interlocuteur dans une position ou il pourra se montrer généreux et ainsi renforcer son estime de lui-même.

L’estime de soi

C’est souvent une grande vulnérabilité, et toute critique aussi justifiée soit elle va venir blesser cette estime et provoquer des réactions d’autant plus violentes qu’elles tapent près d’une vulnérabilité ou d’un cliché négatif. Il y a de fortes chances que la personne se braque et qu’elle riposte par une justification et au pire par une attaque contre nous. La critique est l’anti-frailing par excellence.

Avoir confiance en soi semble primordial pour garder le cap sans que le doute vienne couler le bateau, car nos pires craintes ont la vilaine tendance de se matérialiser. Il y a bien des méthodes inefficaces de développer sa confiance en soi qui peuvent être inefficace, contreproductives voir dangereuse (banzai)… Chercher la bonne technique, l’ultime est une quête sans fin car la confiance n’est rien d’autre qu’un puissant balancier s’appuyant sur une sur importance accordée à ses compétences (ou à son absence de compétence)

Si on sort de la lutte, on n’a pas besoin de confiance, vous n’avez pas besoin de justifier votre existence, votre valeur ni la place où vous êtes. Vouloir contrôler la perception que les autres on de soi, c’est s’agiter, c’est intensifier l’importance, lutter contre le courant plutôt que de s’y abandonner. 

Coordination

Dès que quelque chose est important pour nous, on donne de la prise aux balanciers, on devient vulnérable à la peur. Notre adoration pour une idole faite à la main peut nous coûter bien cher mais humain que nous somme il sera difficile de ne pas donner de l’importance à certains secteurs de notre expérience comme notre famille et notre travail. Comme dit au tome 1, confronté aux balanciers inhérents à ces points d’importance nous pouvons les voir arriver et refuser de les accompagner ou de les repousser, nous pouvons aussi réagir de manière complètement incongrue. Le balancier est souvent dans une logique d’avec nous ou contre nous, il fixe les termes de la situation de manière binaire, mais en prenant du recul, certaines voies de traverses tout à fait légitimes peuvent s’offrir à nous, et même d’autres plus délirantes, à nous de voir ce qui nous parle, nous sommes libres de jouer selon nos propres règles.

Les balanciers sont partout et ne cessent de nous tendre des pièges. Il faut être sacrément conscient pour pouvoir les éviter à chaque fois… mais au cas où les choses dérapent pour nous il faut se servir de la déconvenue comme d’un réveil, une nouvelle chance de mieux faire, de regarder où est-ce que nous avons posé une importance excessive. En apprenant à voir les déconvenues comme des évènements positifs, on va rebondir plutôt que de continuer à dégringoler.

Si l’angoisse et le doute s’entêtent : il faut agir, pas nécessairement en relation avec le problème en question, l’essentiel est d’être pris par l’action, l’énergie et les pensées dans ce que l’on fait, car l’action dissipe naturellement le gonflement virtuel de l’importance

Transaction :

La plupart des méthodes proposées dans les différents tomes de Transurfing nécessitent une bonne dose de patience. Les changements espérés ne sont pas nécessairement rapides et ils arrivent après des rebondissements du coup on peut facilement douter que même si on a obtenu ce qu’on voulait que c’est l’application des conseils de Vadim Zeland qui en soit responsable. Composée de trois partie la méthode de « transaction » permet d’avoir la possibilité de faire l’expérience d’une transition de ligne de vie visuelle et quasi immédiate.

Dans un premier temps il faut générer l’énergie du changement avec une version explosive de la méthode de la sphère : On imagine l’énergie sortir sous la forme de deux flèches de notre centre de gravité, une pointant vers l’avant et l’autre vers l’arrière (30cm de long ou plus) puis on fait tourner les flèches d’un quart de tour, celle allant vers l’avant ira vers le haut, l’autre ira vers le bas. Ça va booster de manière perceptible notre niveau d’énergie, qui peut être utilisé n’importe quand même si on n’a pas envie de faire la technique de « transaction ».

Seconde partie :  visualiser un cliché de réussite (comme d’habitude c’est se plonger à l’intérieur de la scène et non la voir comme sur un écran) et pour terminer dernière partie : laisser son regard se perdre à l’infini en lâchant le mental (les pensées peuvent passer mais on n’engage pas avec elles)

Alors que l’on regarde au loin on pourra voir des changements dans le paysage, dans la vibration du lieu (la musique du monde), dans la manière dont on se sent par rapport à ce qui nous entoure.  Quand on se regarde certaines photos passées, on voit que c’est nous et que c’est aussi une personne différente. Des fois on peut avoir du mal à se reconnaitre, au-delà du vieillissement il y a des détails subtils qui pourraient donner l’impression qu’il s’agit d’une autre version de nous-même. Au travers des expériences de vie et des choix, notre vie a pu dévier considérablement de notre trajectoire initiale, et la technique de transaction nous fait passer d’une ligne de vie à une autre et nous permet de voir un autre visage du monde.

Divers :

il ne faut pas chercher à se changer (par la force) pas plus qu’il ne faut chercher à changer les autres.

Attention, il y a des gens qui ont des problèmes et d’autres qui sont à problèmes, ces derniers comme les gens négatifs feignent l’impuissance, attendent qu’on résolve leurs soucis, mais sont capables de générer des complications à l’infini, et ils sont très forts pour entrainer dans leur chute perpétuelle les gens autour d’eux. Ne surestimez pas vos capacités ce sont des joueurs d’échec de niveau international.

Coup de pression

Quand on est trop exigeant avec soi-même, qu’on se juge, on met une importance excessive sur la manière dont les choses devraient se passer, ce qui est bon… et de là le pendule est lancé. Soit on va avec l’exigence et on adore ce faux dieu soit on se laisse aller et on culpabilise de ne pas être à la hauteur ou carrément on résiste, on fait de l’auto sabotage, on vit avec rage et abandon contre cette exigence tellement injuste de l’existence. Pas moyen de vivre sa vie en paix tant qu’on ne remet pas en cause cette loi, cette exigence, cette règle du jeu peut être imposée par notre éducation mais que l’on a intégré et qui devient ce point d’entrée par lequel le balancier va venir nous manipuler.

Inversion

Retourner les drames, les frustrations d’une manière humoristique.. ça inversera la situation.

Pour les anglophones : deux bonnes synthèses (surtout la première)

  • https://aarondoughty.com/3-reality-transurfing-manifestation-techniques-that-work-like-magic/

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