Aider les élèves intellectuellement précoces

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Fiche de synthèse pour la conférence du jeudi 27 avril 2017

Définition de l’EIP

Qu’est-ce que l’EIP ? c’est un sigle/ appellation ! Choisi parmi bien d’autres comme l’élève à haut potentiel, le surdoué, le zèbre etc, qui rend compte d’une réalité et de particularités.

Théoriquement un EIP c’est un élève qui a plus de 130 de QI et ceci associé à éventuellement d’autres test de personnalité (non cité dans les articles de loi) donc il y a un peu de flou de ce côté-là.

Qu’est-ce que ça veut dire ?

Les psychologues ont créé des mesures de l’intelligence, ils ont commencé à diviser celle-ci en différents types puis ont trouvé des moyens pour la quantifier. Le QI est la somme de chacune de ces notes.

Le test a été calibré pour donner une répartition qui suit la forme classique de la courbe de gauss

Les tests sont réétalonnés tous les ans, donc la proportion d’EIP n’a pas changé pendant les 30 dernières années.

Avec cette échelle le phénomène n’est donc pas nouveau, mais que me révèle le score ?

Il semble arbitraire, et en plus il synthétise des types d’intelligences très disparates.

Il se trouve que pour les EIP on avait observé certains phénomènes bien plus rares ailleurs, au-delà d’un certain seuil l’intelligence de l’élève peut être qualitativement différente.

On ne parle plus de rapidité de traitement ou de compréhension mais de la manière dont l’élève pense et vit les choses.

Dernièrement avec les progrès fait en imagerie médicale, ils ont mesuré l’activité mentale des EIP pour les comparer avec la population générale, et ont pu montrer que les différences étaient aussi ancrées dans la biologie, leur cerveau fonctionne de manière différente.

Ceci dit ces différences, certains EIP les présentent d’autres non. En creusant les psychologues ont pu trouver une clé derrière cette différence : généralement les élèves dont les scores des différents types d’intelligence  sont cohérents (voisins) sont naturellement plus performants, stables, équilibrés, mieux dans leur peau etc c’est un peu la version idyllique des EIP, ce profil est appelé Laminaire

Pour ceux qui ont des items très irréguliers lors de leurs tests sont généralement victime de dysychronie, entre autre, et sont perturbés par de grands décalage et frustrations internes. Le profil est appelé complexe

Les enfants sont torturé, inégaux, fulgurants, fusionnels, empathie fluctuante, plus analogique (donc sensible aux émotions et régit par l’inconscient) , anxiété , troubles d’apprentissage (dys tdrh)

http://centre-psyrene.fr/les-deux-formes-dexpression-du-haut-potentiel-intellectuel-chez-lenfant/

http://sciencespourtous.univ-lyon1.fr/les-enfants-precoces-cerveau-different/

Repérage / dépistage

Attention à ne pas confondre précocité et résultats scolaires : Tout bon élève n’est pas précoce, tout précoce n’est pas (forcément) bon élève.

Si vous vous trompez sachez que naturellement les professeurs ont des taux assez importants de faux positifs comme de faux négatifs. On a trop tendance a lié intelligence et performance scolaire. On a besoin de signes autres.

Pour « détecter » l’enfant :

rapidité,                                  mémoire,                                           curiosité,

souci du détail,                       décalage avec les autres …                mais aussi apathie,

ennui,                                     troubles associés,                             

fait plusieurs choses en même temps,

s’oppose, ne veut pas se conformer aux règles…

et là devant des signes aussi disparates on peut saturer, réorganisons ça d’une manière plus organique :

Pour moi on retrouve souvent l’archétype de l’ado romantique :

avant tout un hypersensible, passionné souvent à fleur de peau, blessé par ce qu’il voit autour de lui. Idéaliste, il a un sens très aigu de la justice, de ce qui doit être et de ce qui ne doit pas être. Il est perdu dans un monde qui marche sur la tête. Il cherche le réconfort dans des figures tutélaires : les adultes de manière générale, ils attendent beaucoup d’eux et donc sont souvent déçu.

Ils ont souvent loupé quelques étapes de développement de l’art de se faire et conserver des amis et se retrouvent souvent en décalage par rapport à la pop générale déconcertante, séduisante, terrifiante. Il sera souvent maladroit avec ses camarades.

vidéo où je fais le tour des signes que l’on retrouve généralement chez les EIP

Ultra exigence

Il est écrasé par une pression invisible, il est très identifié à ce qu’il fait, et tout échec et autre imperfection est vraiment prise à cœur. Très conscient de ses limites il peut avoir tendance à se dévaloriser. Il peut devenir perfectionniste mais il peut aussi baisser les bras, parce que trop c’est trop.

On a parlé du profil complexe, c’est concomitant avec  différentes dyssynchronies (décalage):

            -interne : entre intelligence et affectivité, intelligence et motricité, âge réel et âge mental

            – externe : entre intelligence et développement social (doivent apprendre l’implicite)

Bien sûr tout ça c’est variables et pas forcément sources de problèmes si l’enfant est reconnu et soutenu. Le cadre joue pour beaucoup, une fois de plus.

Fonctionnement intellectuel

Rapidité, facilité à faire des connexions pas nécessairement évidentes, ce qui lui confère un sens de l’humour développé, souvent second degré, et percutant.

Ceci dit son rapport avec l’acception littérale des choses est étrange, il peine à lire entre les lignes, et quand il le fait il se perd un peu. Même s’il aime tordre le cou aux consignes, il y a de fortes chances que ce ne soit qu’une conséquence du fait qu’il est peu à l’aise avec elle, elle peut lui sembler surréaliste.  

Pensée en arborescence, ce qui peut être perturbant car il peut se noyer dans une consigne simple, juste à cause des associations d’idées.

Très bonne capacité d’abstraction, très tôt

Attirance pour la complexité et désintérêt pour ce qui paraît simple et répétitif

Une fois qu’il est repéré, l’élève doit être testé, et là ça blesse.

Déjà il faut que ce soit une demande des parents, nous on ne peut que faire part de nos observations et les guider, mais la démarche est leur. Il est important de leur préciser que si les choses sont faites proprement, ça donne des clés à l’élève pour mieux se comprendre, lui et ses réactions et ça lui donne des outils pour mieux vivre sur tous les plans. Ils ne sont pas obligés de partager l’information avec les autres élèves, ou même tous les profs. C’est avant tout pour eux.

Dans le commerce, par exemple chez Cogitoz qui affirment être les pros du domaine un test complet c’est 450€. Les tests de QI ça consomme beaucoup de temps chez un professionnel et donc ça se paye.  L’option gratuite : CIO (CMPP ??) est souvent moins complète, et elle nécessite peut-être plus d’attente et l’appui (un mot) de l’équipe éducative de l’élève : PP, référent, etc.

Conseils pour l’EIP ou ses parents

Alors que faire en classe ?

On remarque bien des soucis pour certains de ces élèves, on peut aider nos EIP à les gérer

Sens des détails mais difficultés à s’organiser

Pouvoir d’abstraction mais difficultés à développer son raisonnement

Mémoire très efficace mais rejet de la routine

Intérêts variés mais difficultés à approfondir

Facilité d’expression orale mais désintérêt pour l’écrit

Esprit critique donc critiques envers autrui

Volonté d’atteindre son but mais obstination et entêtement

Novateur mais résistant aux consignes et refus de ce qui est admis

Avidité d’apprendre mais frustration en cas d’inactivité

Devant l’hypersensibilité d’un élève il faudra redoubler de prudence, il a besoin d’être poussé en avant de manière dosée. Poussé trop fort , il peut s’opposer (réflexe d’auto préservation) tenter de faire quelque chose de trop dur, qu’il ratera, et qui va lui miner le moral et sa confiance en lui. Pas assez poussé il va s’enfoncer dans ses idiosyncrasies, ses limites et ça sera bien plus difficile plus tard de se sortir de ce trou dans lequel il s’est gaiement enfoncé.

Pour lui permettre de sortir d’une mauvaise habitude et de rentrer dans une nouvelle, il est important de bien vendre/expliquer/justifier ce changement. Il a besoin de sens, de savoir pourquoi il fait les choses. Ses structures mentales doivent être alimentées pour pouvoir gérer une motivation qui sera sans doute fluctuante (surtout vu sa sensibilité)

Vous serez sans doute amené à lui vanter

  • les vertus de l’échec (l’échec est ok, il n’est pas à être redouté sous peine de devenir un robot dépourvu d’initiative personnelle et d’imagination)
  • de la nécessité de se plier à certaines taches répétitive, on en limitera la quantité pour le soulager mais il doit aussi développer sa capacité à gérer sa frustration. pour créer des habitudes il faut de l’entrainement. Parallèle avec la musculation. Libre à lui de faire plus que simplement répété. Rendre les choses intéressantes relève de son pouvoir, il peut compliquer l’exercice, l’enrichir en établissant les liens, en cherchant les limites de l’exercice, ses applications etc.
  • La nécessité de rédiger (voir plus loin).
  • etc

L’ennui

Enfermé dans une boite bien trop petite il s’en évade. Il faut l’aider à se rendre compte que la boite est pleine de dimensions cachées dont l’exploration est très intéressante. Il y a un travail d’imagination à faire, et cette fois ci, au lieu de se mettre en travers du travail l’activité mentale va l’enrichir.

Il doit s’intéresser au sujet, en le questionnant.

Première question, super importante, fondamentale, en quoi ça me concerne ? (dans le cas où la connexion est des plus ténue, il peut être bon d’entamer un jeu de rôle. Qui pourrait être intéressé par ce genre de savoir ? Imaginons que je suis une de ces personnes, et alors qu’est-ce que ça fait, en quoi l’idée me concerne-t-elle etc … c’est un exercice d’empathie dirigée et maitrisée)

Comment est-ce que cette partie se connecte avec le reste du chapitre/ de la matière/ de ce que l’on apprend à l’école.

Dans quelles circonstances est ce que ça pourrait être utile ?

Essai de reformulation, pour soi, pour les autres…

Exercice de futurisation (on s’imagine dans un contexte, utilisant la notion) ça stimule la mémoire procédurale et ça la couple avec de la mémoire contextuelle.

Comment est-ce que je me sens devant ce qui est dit ?

Est-ce que ça m’a l’air juste ?

Est-ce que ça peut être amélioré ?

Tutorat inter élèves :

Préparer un cadre, des règles et des moments pour le faire. Ça demande une véritable réflexion de la part de l’enseignant. Ça permettra à l’EIP de mesurer les limites de son avantage, comment expliquer l’évidence (décomposer !) ça fait travailler sur l’expression et la structuration de la pensée comme du discours. Ça l’oblige à travailler son relationnel et ça permet de créer un cadre dans lequel il puisse se sentir à l’aise et avoir une interaction agréable avec un pair.

Attention : il y a une réflexion à mener sur l’identité des participants et la notion qui va être travaillée, il faudra s’assurer qu’il y a compatibilité de caractères, un minimum d’envie…

La rédaction

En raison de ses fulgurances il lui arrive souvent de savoir sans être capable d’expliquer comment il en est arrivé à de telles conclusions.

Déjà il faut lui expliquer la nécessité de rédiger de manière rigoureuse et agréable à lire. Il sera amené à travailler autrement que dans l’isolation totale, et durant ses interactions il lui faudra expliquer, guider, convaincre. Il a peut-être rencontré des difficultés sur ce point-là auparavant mais la vie est longue, il faut qu’il s’y colle le plus tôt possible.

Reflexes

(où comment gérer les comportement problématiques et ce qu’ils dissimulent.)

Voici quelques pistes pour gérer des problèmes récurrents entre autre chez les EIP. Chaque élève ayant sa propre sensibilité et des besoins spécifique, il peut être intéressant de travailler / discuter avec le reste de l’équipe, savoir ce qui a été tenté, et ce qui a pu fonctionner.

Les questions sont à côté.

Si d’ordinaire le protocole est d’expliquer à l’élève en quoi ses questions manquent de rapport avec le cours, et en quoi elles gênent son bon déroulement, on pourra utiliser d’autres options :

            Proposer à l’élève de noter ses questions sur un carnet pour une utilisation différée.

                        Les questions pourront être cherchées avec le professeur ou en autonomie

                        Utiliser la question pour aider l’élève à rencontrer sa manière de penser.

                        Comment peut-il lier cette question avec le reste du contexte.

                        Eventuellement utiliser la question et sa réponse pour élargir le cours

Il est dissipé, agité

            Si c’est de l’ennui, lui proposer une activité plus ambitieuse

            S’il est perturbé par quelque chose, l’écouter avant de le mettre au travail (faut avoir le temps !! =/ ) souvent il est juste perdu dans sa compréhension de la consigne, ou dans ses angoisses de mal faire et a besoin d’être rassuré.

            Si c’est juste parce qu’il fait du multitasking , lui demander en parallèle de son écoute de faire des choses qui ne soient pas perturbantes pour ses camarades : faire une carte mentale, noter des questions et remarques sur ce qui est dit, …

Il est amorphe

            On peut se demander qu’elle est l’émotion anesthésiée ici.

            Effet pygmalion inversé (il fait l’idiot pour rentrer dans le moule, ne pas dépasser, s’intégrer.)

            Le stimuler, l’encourager

Il veut répondre à tout et prendre toute la place.

            Recadrage en douceur valorisant l’enthousiasme

            Lui demander d’écrire ses réponses sur une feuille

            Lui proposer de creuser la question à l’aide de son livre / ordinateur / CDI / cours précédent

            Lui proposer de s’occuper d’une partie du cours (en l’accompagnant, et l’aidant à tirer des leçons des difficultés rencontrées.

            Négociation : tu as le droit de répondre une fois toutes les dix minutes, ou cinq fois durant le cours, alors applique toi (contenu pertinent, forme concise et percutante)

Il pinaille remet tout en question et demande des justifications

            Un recadrage peut s’imposer si sa manière de vous interpeler est un peu limite, mais le but n’est pas de le bloquer, on peut lui demander de reformuler sa demande dans des termes acceptable et agréables.

            Si c’est la manifestation d’un refus d’autorité : se replacer dans un contexte plus global, on a tous sur nous le poids d’une autorité, et des fois dans des temps limités on en aussi une que l’on exerce sur d’autres personnes. Ça reste une autorité limitée, et qui n’a rien d’arbitraire. On est des pros, reconnus pour nos compétences, sélectionnés, et disposant d’une maitrise d’un certain domaine, notre autorité n’est en rien une violation de ses droits, de son être etc… Il peut ne pas être heureux d’avoir à la subir, mais lutter risque d’être futile, autant se jeter d’une fenêtre en disant refuser l’autorité de la force de gravité.

            Comme il est très a cheval sur la justice, il faudra être très cohérent quant à la liaison violation des règles / punition.

Des fois le pinaillage est la manifestation d’un besoin de clarification, très littéral dans sa compréhension des énoncés il peut passer à travers la demande réelle du professeur. Ne pas hésiter à faire participer d’autres élèves dans l’explication de la consigne pour enrichir le propos et permettre à l’EIP de se rendre compte qu’il a une part de responsabilité dans le fait que ce n’était pas clair, et surtout le mettre en contact avec d’autres stratégies cognitives.

Problèmes de Méthodologie

Généralement ils sont adressés au collège, mais des fois il arrive qu’en compensant beaucoup avec les fulgurances il arrive au lycée sans avoir développé les structures/méthodes de base.

Les méthodes, une fois opérationnelles, devront être répétées encore et encore. Y veiller sérieusement, il adore les nouvelles idées, par contre l’implémentation peut-être plus compliquée pour lui, et il aura sans doute besoin d’aide pour dépasser son aversion pour la répétition.

Dans le cadre d’un tutorat, on pourra l’aider à gérer quelques points :

Il oublie / il perd

Rédiger avec lui une fiche le dirigeant dans l’activité problématique. Par exemple s’il oublie son livre ou son travail régulièrement, on pourrait faire un tableau récapitulatif, avec une partie amovible à scotcher, contenant autant de jour que de colonnes. Tous les jours il mettra une croix dans chaque case déjà gérée (leçon apprise, taches du cahier de texte traitées, travail personnel de consolidation, sac prêt avec tous les livres et cahiers (on pourrait faire un tableau spécifiquement pour le sac, qui indiquera son contenu pour chacun des jours de la semaine)…ce qui lui permettra de voir ce qui est fait et ce qui reste à faire.

Des cahiers plutôt que des classeurs, tant qu’il n’est pas capable de gérer toute la paperasse.

Lui faire ranger ses affaires toujours au même endroits, et trouver une organisation type pour son espace de travail.

Garder une sanction mesurée, et qui le pousse dans le bon sens (par exemple : il devra rédiger des fiches de cours, de méthode, etc)

Décalage très important entre les prestations orales et écrites

Valoriser ce qui va bien, puis dresser un bilan objectif de ce qui peut être améliorer. Donner des clés.

Lui faire exprimer sa méthode actuelle, pour la rendre consciente (car souvent automatique à la base) puis l’aider à voir ce qui peut être problématique et faire le maïeuticien pour trouver des pistes.

L’aider à organiser ses idées (méthode des cartes euristiques : mettre les mots clés de ses idées puis les relier à l’aide de flèches (causalité, subdivisions, exemple, développement…) une fois que tout est posé, lui faire dire à l’oral ce qu’il compte écrire, l’écouter attentivement, corriger puis lui dire de se lancer à l’écrit. On a donc verrouillé le fond avant de passer à la forme.

Il peine à justifier sa réponse

Si on n’a pas de temps à lui consacrer en classe, on peut lui donner un texte à trou, ou une structure pré remplie qui l’accompagnera dans sa réflexion.

Si on a plus de temps : on lui fait redescendre de sa conclusion, qu’est ce qui me permet de dire ça, qu’est ce dont j’ai besoin pour arriver à une telle conclusion, et progressivement, étape par étape revenir au cours, ou aux données de l’exercice.

S’il s’énerve et se bute, lui faire comprendre à travers un jeu de rôle (il est votre tuteur, votre professeur) qu’il est important de connaitre les étapes intermédiaires et de savoir les énoncés si on veut amener tout le monde à bon port.

Consigne détournée ou mal comprise.

Du fait d’une propension à prendre les choses au pied de la lettre, et de connexions assez originale et multiples l’EIP peut passez complètement à côté des questions posées.

Lui faire souligner les mots clés, canaliser les connexions pour ne garder dans un premier temps que celles qui sont en rapport avec le contexte et des choses évoquées en classe (les autres pourront être recyclées pour la conclusion et une ouverture du sujet vers de nouveaux horizons)

Lui demander de reformuler et d’interpréter la consigne (puis s’il est en solo, de relire l’énoncé à l’éclairage de l’interprétation pour voir si ça colle) 

S’il est à côté dans son interprétation, replacer l’exercice dans un contexte plus large des évaluations / objectifs de la leçon.

Si c’est un acte de rébellion / qu’il se bute , le laisser partir dans sa direction, qu’il se calme, puis revenir sur la différence entre ce qui est demandé et ce qu’il a fait. Il arrive qu’il torde la consigne pour rester dans sa zone de confort, qui lui permet d’être performent et de s’accepter. De nouveau le rassurer, lui expliquer que c’est ok de ne pas y arriver, il qu’il vaut mieux prendre acte, se servir du mauvais résultat pour mieux cerner ses limites et commencer à les travailler pour pouvoir finir par les transcender même si ça prend du temps …. La vie est longue…. Elle peut être effectivement très longue si on se trimbale un problème non réglé comme un boulet pendant des (dizaines d’) années.

Bibliographie :

« l’enfant surdoué » de jeane siaud facchin ,

« 100 idées pour accompagner les enfants à haut potentiel » d’olivier Revol, 

« je suis précoce mes profs vont bien » et  « je suis précoce mes parents vont bien » d’Elsa Autain-Pléros

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