Pour résumer :
On nous rabâche un peu partout (école, Tv, presse écrite etc.) que les vaccins sont bons, qu’ils ont sauvé des millions de personnes d’affreuses souffrances, que vacciner est un acte d’amour, un acte responsable, citoyen.
Si on en croit Sylvie Simon, la « réalité » est bien différente. Les maladies que les campagnes de vaccination auraient éliminées, avaient déjà quasiment disparues avant qu’on commence à vacciner. Il suffisait de bonnes conditions de vie (alimentation, salubrité du logement) pour les faire régresser. On se sert de chiffres biaisé pour faire peur et donner l’impression que l’on a besoin d’être protégé : par exemple en prenant en considération les taux d’infection et de mortalité de pays d’Afrique (qui ne répondent pas vraiment à nos normes sanitaires). Dans des conditions de vie difficile on se rend compte que les vaccins n’ont pas vraiment l’efficacité ventée par les laboratoires. Les vaccins ont des effets secondaires qui peuvent être dramatiques sur certaines personnes. Dans beaucoup de pays, de nombreux vaccins sont obligatoires, et ceci est le fait d’hommes politiques au mieux pas assez informés au pire complètements corrompus par l’industrie pharmaceutique. Les commissions établissant l’efficacité des vaccins, noyautée par les labos, sont juges et parties.

A la lecture de ce livre j’étais content de trouver toutes ces idées glanées à droite et à gauche concentrée au même endroit et justifiées par des sources sérieuses. Etant peu favorable aux vaccins dans un premier temps j’ai bu tout ces propos comme du petit lait.
Quand on aborde la question des vaccins, c’est dur de rester dans le discours raisonné. Quand on est pro-vaccin on est fou de rage en entendant ces hurluberlus qui veulent priver leurs enfants de mesures salvatrices, comme certaines sectes interdisent les transfusions sanguines. De l’autre côté pour les anti-vaccins, on a les dents qui grincent quand on pense que dans le pays des droits de l’homme on vous oblige à empoissonner vos gosses (dans un vaccin on trouve souvent : métaux lourds, des organismes génétiquements modifiés, des protéines animales, des sous produits de cellules cancéreuses …), dès les premiers mois de vie, jouant à la roulette russe avec leur immunité. La seule manière de pouvoir s’entendre c’est d’essayer de laisser de côtés toutes ces émotions et de rester dans la raison, l’argumentation basée sur les faits. Le souci c’est qu’à notre niveau, nous les profanes nous ne faisons qu’utiliser les informations biaisées fournies par notre camps (celui qui correspond à nos préjugés de base). Qui prend le temps de remettre en question toutes les affirmations, qui prends le temps de vérifier les sources ?

Après avoir lu « Vaccins, mensonges et propagande » de Sylvie Simon, j’ai regardé sur Amazon pour voir ce que cette dernière avait écrit d’autre. D’une part une pléthore de livre sur les vaccins, d’autre part des ouvrages sur une vision alternative du monde : de la science (médicale où non), des médias et de ce que l’avenir nous réserve. Je ne me suis arrêté qu’au titres, et si la plus part semblent sérieux, d’autres comme « 2012, le rendez-vous : de la crise à l’avènement d’un nouveau monde », « enfants indigos, une nouvelle conscience planétaire » ont des relents new age propres à discréditer l’auteure au près de la majeure partie de la population. C’est le plus gros reproche que je peux faire à ce livre, et il est de taille, car comment argumenter avec une personne pro vaccin en citant un livre écrit par « une illuminée new age » ?
Puis j’ai continué mes recherches, en passant sur le site des sceptiques du Québec, j’y ai lu que certaines références étaient inexactes, et des citations étaient prisent hors contexte. Je trouve cela extrêmement dommageable que par excès de zèle Sylvie Simon semble avoir mélangé à des arguments solides d’autres de qualité douteuse. Cet ouvrage ne sera donc pas comme j’ai pu le croire un moment l’arme absolue dans le grand débat sur les vaccins.