Debra Fine : Le grand art de la petite conversation

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Je ne peux pas vous dire, « oui sa méthode marche c’est génial achetez » ou le contraire. Je n’ai pas assez pratiqué ses conseils pour pouvoir me prononcer. Pour moi l’enjeux étais ailleurs : modifier ma façon de regarder le problème.
L’auteur commence son livre en expliquant les affres de la personne qui ne sais comment entamer ni faire durer de petites conversations. En lisant ça je me suis rendu compte que j’étais bien loin d’être seul à éprouver ce genre de difficulté, et comme beaucoup de personnes dans mon cas, j’ai vu l’impact de cette incapacité sur ma façon d’envisager le rapport avec les personnes que je ne connais pas trop, et sur ma philosophie de vie.
La personne qui a du mal à engager la conversation, est souvent là posée à attendre qu’on lui adresse la parole, elle a tendance à se sentir mal à l’aise dans bien des occasions (celles ou au lieu de parler il choisit de se taire). Les risques que l’on prend en essayant d’engager la conversation sont en fait largement contrebalancé par le plaisir de l’échange et les perspectives qu’il peu offrir (Bien entendu, si on est particulièrement, chatouilleux et que l’on ne supporte pas l’échec, ça risque de compliquer les choses). Bien des personnes apprécieront que l’on prenne les devants et qu’on les aborde, et souvent le silence est interprété de manière assez négative. En conclusion il est bon pour soi comme pour les autres que fasse preuve d’un minimum d’abnégation et de faire le premier pas.
Un point du livre que j’ai trouvé très motivant c’est que les difficultés rencontrées lors des conversations sont de l’ordre de l’acquis et non de l’inné, c’est-à-dire qu’a un moment donné on peut être très mauvais en conversation, mais que ce n’est pas permanent, on peut s’améliorer, dépasser nos difficultés et finir par devenir de ces personnes qui savent mettre les gens à l’aise, s’intéresser à elles sans avoir l’aire de leur faire passer un test.
Les conseils dispensés dans cet ouvrage sont assez basiques, il n’y a pas de botte secrète, juste méthode que pourraient vous donner vos parents si ils ne sont pas eux aussi des empotés de la conversations (et hélas, les difficultés sociales ont tendances à être transmises d’une génération à l’autre, inné ou acquis, si t’as des parents déficients tu pars avec une longueur de retard). Un point que j’ai trouvé particulièrement intéressant, c’est le désir de créer un bestiaire de ces tendances qui nous empoisonnent les conversations. En définissant ces archétypes, Debra fine, nous donne la possibilité de reconnaître ces petits mouvements lorsqu’ils pointent le bout de leur nez. On est averti, donc vigilant, donc conscient et on gagne du pouvoir sur eux (passer de l’indifférencié à l’identifié est pour moi source de pouvoir)

Je ne vois pas quoi dire de plus !

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